Société
Le taxi hybride fait son entrée au Maroc
10/02/2021 - 14:52
Malak BoukhariToyota Maroc se met au vert. Conscientes de la menace écologique qui ne cesse de prendre de l’ampleur, beaucoup de marques cherchent aujourd’hui à réduire leur impact sur la pollution. Toyato Maroc n’échappe donc pas à la règle. Le jeudi 21 janvier 2021, Toyota Maroc a effectué la première livraison d’un véhicule hybride à un taximan. Ce dernier est un vétéran des taxis au Maroc et le Président de l’Association des taxis de la région Centre, fait savoir un communiqué du constructeur automobile.
Les premiers résultats "satisfaisants"
Cette opération de grande envergure témoigne d’une «implication effective de Toyota et du secteur du transport urbain dans l’opération des Directives de SM le Roi Mohammed VI, lesquelles données depuis 2009 placent la protection de l’environnement et le développement durable comme doctrine incontestable aussi bien pour l’Administration publique que les opérateurs économiques» précise Toyota Maroc dans un communiqué.
Le constructeur automobile a, depuis 2017, procédé à des tests drive de taxis hybrides à Casablanca et à Marrakech, les deux villes marocaines enregistrant les taux de pollution atmosphérique les plus élevés du Royaume. «23 taximen ont remplacé leurs véhicules (Diesel) par Yaris Hybride pendant 6 semaine. 32.250 km et 9000 courses après, les résultats ont été au rendez-vous», apprend-on de la même source. Les analyses de Toyota Maroc révèlent que les nouveaux véhicules ont permis «des économies de consommation de 30%, soit plus de 60 dirhams de plus dans la poche des Taximen à la fin de chaque journée de travail. Cela correspond à des économies annuelles de l’ordre de 21.600 dirhams» ajoute la même source.
Les taximen sont pro-transition
Les résultats de cette action sont la preuve que «les taximen sont prêts à conduire la transition écologique dans le secteur du transport urbain». Néanmoins, la dureté de leurs conditions économiques et sociales nécessite un soutien institutionnel afin de leur faciliter la réalisation de cette mission. Certains pays se sont déjà mis à la tâche «pour accélérer la transition vers une mobilité urbaine moins polluante, des pays comme la France, l’Autriche ou encore le Japon proposent aux taximen des incitations fiscales et des subventions écologiques pour les encourager à rouler écolo».
A cet effet, «les expériences et les benchmarks internationaux permettent de voir, très clairement, l’impact direct de ces mesures sur les émissions de CO2 et la qualité de vie des citoyens» conclut le communiqué.
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