Les investissements de l'OCP en droite ligne avec la vision royale en matière d'énergies renouvelables

SM le Roi Mohammed VI a présidé ce samedi 3 décembre au Palais Royal de Rabat la cérémonie de présentation du nouveau programme d'investissement vert du groupe OCP (2023-2027) et de signature du protocole d’accord entre le gouvernement et le groupe OCP relatif à ce programme. 

Cette cérémonie est en droite ligne avec la réunion de travail tenue le 22 novembre où SM le Roi avait donné Ses Hautes Directives pour d’accélérer le développement des énergies renouvelables, notamment les énergies solaire et éolienne afin de renforcer sa souveraineté énergétique, réduire les coûts de l’énergie et se positionner dans l’économie décarbonée dans les décennies à venir.

L'objectif initial de cette stratégie énergétique nationale était d'assurer 42% de la production électrique en 2020 à partir de sources renouvelables, objectif qui a été revu et mené à 52% à l'horizon 2030.

Ce programme qui fait l'objet d'un suivi particulier par SM le Roi Mohammed VI, constitue une composante majeure de la stratégie de transition énergétique et contribue significativement à réduire la dépendance énergétique du pays, qui devrait passer de 97% en 2018 à 82 % en 2030.

Le nouveau plan de l’OCP qui prévoit un investissement global de l’ordre de 130 milliards de dirhams sur la période 2023-2027, vise à augmenter les capacités de production d'engrais à neutralité carbone avant 2040, en tirant parti des sources d'énergie renouvelables.

En investissant dans le solaire et l’éolien, le groupe, leader dans le domaine projette d’alimenter l’ensemble de son outil industriel en énergie verte d’ici 2027. Cette énergie décarbonée alimentera les nouvelles capacités de dessalement d’eau de mer afin de répondre aussi bien aux besoins du groupe qu’à l’alimentation en eau potable et d’irrigation des zones riveraines des sites OCP.

Pour rappel, l’OCP s’est appuyé sur les capacités de recherche et développement de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) afin de capter les opportunités offertes par les nouvelles technologies industrielles et digitales, et de développer une expertise sur les technologies innovantes de fertilisation raisonnée à même de répondre aux enjeux de l’agriculture durable et de la sécurité alimentaire.