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Naissam Jalal: «la flûte est ma voix et le Ney est celle de mes ancêtres»

06/06/2022 - 22:00

 Khaoula Benhaddou | Mohammed Chafi
Quand Naissam Jalal joue avec son instrument, elle offre au public un souffle de son âme. Grâce à ses instruments de prédilection, le Ney et la flûte, elle a emporté le public du festival d’Essaouira dans un univers paradisiaque. La musicienne franco-syrienne s’est produite le 4 Juin sur la place Moulay El Hassan, en compagnie de Hossam Guinea, Fama Mbaya, le Français Stéphane Édouard, Mohamed Derouich, Haile Suprême et Aziz Ozouss.

La flûte, le Hejhouj et le Rebab ont raisonné, sur la place Moulay El Hassan, ce samedi 4 juin, offrant au public d’Essaouira un spectacle hors norme.
Lors de cette soirée, une voix venue d’ailleurs a emporté le public vers un univers magique. Il s’agit de la voix de la musicienne franco-syrienne, Naissam Jalal, qui a réussi à tisser des liens entre sa culture musicale et celle de Gnaoua.

Lauréate des Victoires du Jazz 2019, la flûtiste a offert un délicieux moment en compagnie de Hossam Guinea, de Stéphane Edouard, de Fama Mbaye et Mohamed Derouich.

L’artiste, née à Paris de parents syriens, a commencé ses études de musique dès l’âge de 6 ans et a joué auprès de grands artistes. Elle crée également son quintet Rhythms of Resistance qui tournera en France et fonde également le trio Quest of the Invisible, une quête spirituelle tournée vers la transe et le silence.

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