Economie
BAD-BEI-BERD/Sortie de crise: des recommandations pour le secteur privé
23/09/2021 - 22:00
SNRTnewsCette première étude, fruit d’une collaboration entre la Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), esquisse les défis à relever et les opportunités pour les entreprises marocaines dans le contexte actuel de crise.
Dans ce rapport, il est expliqué que le secteur privé marocain a une véritable carte à jouer dans la reprise économique du Royaume. L’inclusion financière, le développement des zones rurales et l’intégration du pays dans les chaînes de valeur mondiales sont les nécessaires ingrédients à une sortie de crise par le haut.
Les décisions rapides des autorités marocaines ont à leur tour aidé le processus en atténuant les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire.
Un retour de la croissance économique est attendu, selon l’étude qui soutient que par le rebond des exportations vers l'Union européenne, une bonne saison agricole, un retour partiel des touristes, et une stabilité des envois de fonds des Marocains résidant à l’étranger pourront se concrétiser.
La Stratégie nationale d'inclusion financière à accélérer
Toujours d’après le même document, les petites et moyennes entreprises (PME), qui représentent environ 90% du secteur privé marocain, ont été affectées par la crise. Elles connaissent de réelles difficultés à investir, à améliorer leur valeur ajoutée et à se développer pour créer des emplois durables. Pour ces raisons, un appel à accélérer la mise en œuvre de la Stratégie nationale d'inclusion financière en renforçant, notamment, le rôle clé des établissements financiers non bancaires comme les institutions de microfinance et les sociétés de crédit-bail, a été lancé lors de la conférence-débat.
L’objectif est d’enrichir l’offre d’instruments financiers pour permettre aux entreprises de petite taille de financer leur projet d’investissement. Car la nécessité d’améliorer l’intégration économique et l’ouverture commerciale des zones rurales se voit très urgente. Le but étant de fournir un effort particulier à entreprendre sur l’inclusion des femmes, des jeunes et des personnes peu qualifiées.
Selon le rapport, ceci doit se réaliser parallèlement avec le développement des chaînes de valeur locales et le soutien renouvelé dont devrait bénéficier le secteur privé en milieu rural. Cet engagement ne peut avoir lieu qu’en diversifiant les produits de l'économie marocaine pour approvisionner de nouveaux marchés à l’export.
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