Economie
Chakib Alj et Mehdi Tazi pour un second mandat à la CGEM: la souveraineté industrielle, une priorité
16/05/2023 - 21:07
Mohammed Fizazi | Hamza BAMMOUChakib Alj et Mehdi Tazi ont été réélus à la présidence de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) pour un second mandat (2023-2026). C'est ce qu'a décidé l'Assemblée générale élective, tenue le mardi 16 mai à Casablanca, où le duo a remporté un soutien massif avec 99% des voix.
Au cours de son premier mandat, le duo Alj-Tazi a dû faire face à des situations d'urgence, notamment la gestion de la pandémie du Covid-19 et les répercussions de la guerre russo-ukrainienne, toutes deux ayant eu des conséquences significatives sur l'économie marocaine.
"Nous avons navigué dans des eaux turbulentes, confrontés à des crises sans précédent qui ont bouleversé les chaînes de valeur mondiales", a déclaré Alj, revenant sur les défis du premier mandat. Le président a également souligné la résilience des entreprises marocaines qui ont su faire preuve d'anticipation, d'agilité, d'engagement, de solidarité, d'inclusion et d'intelligence collective.
Pour ce second mandat, Alj et Tazi ont présenté un programme ambitieux. Au cœur de leurs priorités, la mise en œuvre de la Charte de l'investissement, la promotion des petites et moyennes entreprises (TPME) et surtout la mise en place d'une nouvelle stratégie industrielle nationale axée sur la souveraineté industrielle dans divers secteurs.
Le président de la CGEM a également évoqué les chantiers aboutis durant son premier mandat, parmi lesquels l'accord social tripartite conclu en avril 2022 et la participation à l'élaboration de la Charte de l'investissement. "Nous travaillons pour que cette nouvelle Charte puisse profiter aux TPME, moteur de notre économie. Nous avons des promesses d’un déploiement rapide", a-t-il précisé.
Alj a également souligné le rôle crucial de la CGEM dans la gestion de la crise sanitaire, affirmant que l'organisation avait joué un rôle central au sein du Comité de veille économique (CVE), avec pour priorité la préservation de l'emploi et la protection des TPME.
En plus de ces défis externes, la CGEM a entrepris une transformation interne importante, visant à moderniser sa gouvernance et à rendre l'organisation plus réactive et efficace. "Je suis fier de dire que la CGEM est actuellement une organisation très entendue et respectée par les pouvoirs publics, les partenaires sociaux et les institutions nationales et internationales avec lesquelles elle interagit au quotidien. C’est cette posture que nous aimerions maintenir, voire ancrer davantage lors de notre deuxième mandat", a-t-il indiqué.
Ce second mandat s'annonce donc dense pour le duo Alj-Tazi, qui devra non seulement consolider les acquis du premier mandat, mais aussi mener à bien les nouveaux défis qui se présentent.
Leur ambition: faire de la CGEM un acteur central de la transformation économique du Maroc et un partenaire incontournable dans le dialogue social et économique.
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