Société
Essaouira: la situation hydrique dans la province examinée
26/02/2022 - 17:00
MAP
Le comité provincial de l'eau d’Essaouira a tenu, vendredi en mode hybride au siège de la préfecture de la province, sa première réunion au titre de l’année en cours, avec la participation des différentes parties prenantes.
Présidée par le gouverneur de la province, Adil El Maliki, en présence notamment du secrétaire général de la préfecture, du président du conseil provincial, des chefs des services concernés et des élus, cette rencontre a été l’occasion de faire le point sur la situation hydrique à l’échelle de cette partie du territoire national, notamment dans le contexte de la conjoncture actuelle marquée par un déficit tangible des précipitations au cours de la campagne agricole actuelle.
Cette réunion, à laquelle ont pris part également à distance des élus, des agents d’autorité et divers acteurs, a été aussi marquée par l’examen du dispositif mis en place et des mesures entreprises pour palier à ce déficit pluviométrique et, partant, assurer la continuité de l’approvisionnement normal en eau à l’échelle de la province. S’exprimant à cette occasion, El Maliki a indiqué que cette réunion se veut l’occasion d’avoir une vision globale sur l’état des lieux et la situation hydrique actuelle au niveau de la province, avec un accent particulier sur les trois principaux axes inhérents à la gestion des ressources hydriques à savoir l’approvisionnement en eau potable, l’irrigation et l’agriculture ainsi que l’utilisation d’eau.
Il a, dans la foulée, insisté sur l’’importance de la sensibilisation à la rationalisation de l’utilisation de cette denrée vitale, notamment dans le domaine d’irrigation, relevant que la politique d’eau doit être au coeur de l’agriculture et de sa modernisation. Le gouverneur a, d’autre part, mis en exergue les efforts consentis pour le renforcement de l’accès à l’eau à l’échelle de la province, invitant les différents acteurs et parties prenantes à œuvrer en vue de donner un coup d’accélérateur et de fédérer davantage les efforts pour la pérennisation de l’approvisionnement en eau des différentes communes de la province.
De son côté, le directeur par intérim de l’Agence du Bassin hydraulique de Tensift, Mohamed Chtioui, a expliqué qu’en dépit du volume faible des précipitations au cours de cette année, les eaux stockées dans les barrages restent suffisantes pour répondre sans interruption aux besoins de la province, à l’exception de certaines communes rurales où les ressources hydriques ont été sérieusement affectées. Cette réunion a offert l'opportunité aux participants d’examiner les idées et actions à même de contribuer à la consécration d’une nouvelle culture d’utilisation rationnelle de l’eau, a relevé Chtioui, citant dans ce sens l’encouragement des cultures à faible consommation d’eau et l’efficacité hydrique au sein des infrastructures étatiques.
Il a été également question de la présentation des mesures entreprises par l’Etat au niveau du bassin hydraulique de Tensift et de la région Marrakech-Safi, en particulier dans les centres qui enregistrent un déficit en matière d’approvisionnement en eau potable. Il a noté, dans ce cadre, la programmation de la construction de 16 barrages à l’échelle de la région, dont deux au niveau de la province d’Essaouira. Pour sa part, le directeur régional de l’environnement, Noureddine Brim, a mis en avant la pertinence de la thématique d’actualité de cette réunion dédiée à la gestion optimale des ressources en eau au niveau de la province d’Essaouira, estimant que la situation hydrique à l’échelle de cette partie de territoire nationale "n’est pas alarmante ou difficile", mais demeure "normale" et "maîtrisée" à la faveur des efforts déployés par les différents partenaires, acteurs et services concernés.
Cette rencontre, a-t-il enchaîné dans une déclaration similaire, a été ainsi l’occasion d'approfondir la réflexion en vue de faire face à des situations difficiles qui peuvent être engendrées par le déficit des précipitations, le but étant d'épargner à la province des problèmes liés au stress hydrique. Le responsable n’a pas manqué, dans ce sillage, de mettre l'accent sur la mobilisation de l’ensemble des acteurs et parties prenantes pour répondre à une telle situation, soulignant l’engagement de la Direction régionale de l’environnement dans la concrétisation de ces efforts, en particulier dans le domaine de la sensibilisation.
Cette réunion a été ponctuée par une série d’interventions et d’exposés présentés par plusieurs services concernés par la question de gestion des ressources hydriques à l’échelle régionale et provinciale.

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