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Mondial: "On s'est qualifié, mais je voulais être premier", la déclaration du futur adversaire des Lions
02/12/2022 - 11:06
Nassim El Kerf
"Dans le football, il n'y a pas de bons ou mauvais côtés. Il n'y a que du mérite. Je ne suis pas content du tout. On s'est qualifié, mais je voulais le faire en étant premier et en gagnant", a déclaré Luis Enrique en conférence de presse.
Mécontent de la prestation de ses joueurs et du manque de solidité défensive de la Roja, le sélectionneur espagnol explique comment les deux buts encaissés en 10 minutes ont complètement "désarticulé" le collectif.
"A la pause, on a discuté du fait qu'ils allaient venir attaquer, et on n'a pas su le gérer. On est entré en mode effondrement. Ils ont cadré trois frappes et nous ont mis deux buts. S'ils avaient pu nous en mettre deux de plus, ils l'auraient fait. Je n'ai rien à célébrer ce soir. C'est ce qu'il y a d'inexplicable dans le football", note Luis Enrique dans une déclaration relayée par l'AFP.
Face à l'organisation irréprochable et quasi-parfaite du Japon, le futur adversaire du Maroc aurait pu mieux faire, selon le technicien, surtout en terme de maîtrise.
"On aurait du essayer de calmer le jeu, d'arrêter le rythme du match, de les pousser vers autre chose... mais comment expliquer que tu as dominé pendant 80 minutes et que tu as perdu 2-1? Pendant trois minutes, on était éliminé, mais je ne le savais pas, j'aurais fait un infarctus".
Le deuxième but des Nippons a pu créer la controverse. Le ballon a quasiment franchi la ligne, à un cheveu près, le but aurait pu être invalidé par la VAR. Luis Enrique l'évoque en conférence, mais ne s'attarde pas dessus. "J'ai vu une photo qui doit être truquée ou manipulée, parce que c'est impossible que cette photo soit vraie. J'ai senti qu'il se passait quelque chose de louche quand la VAR a mis autant de temps à se décider... Je n'ai rien à dire", a déclaré l'entraîneur champion d'Europe avec Barcelone en 2015. Mais pour lui, le pire est passé avec ce match où tout son collectif s'effondre.
"Heureusement que l'équipe n'entre en mode effondrement qu'une fois tous les quatre ans, sinon je ne tiendrais pas le coup...", a-t-il conclu.
L'Espagne, deuxième du groupe E qui a connu l'élimination de l'Allemagne et du Costa Rica, affrontera le Maroc leader du groupe F, mardi à novembre à 16 heures. Ce sera la seconde fois que les Lions de l'Atlas croisent l'Espagne en deux éditions de Coupe du monde. En 2018, la Roja avait réussi à forcer le nul face à l'équipe nationale en toute fin de match (2-2).

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