Société
Monkeypox: le ministère de la Santé met à jour son plan de riposte
17/08/2022 - 17:15
Mohamed BerradaLe ministère de la Santé et de la protection sociale a procédé, encore une fois, à la mise à jour de son plan de riposte contre la variole du singe.
Le ministère de la Santé et de la protection sociale a publié une nouvelle version de son plan de riposte contre la variole du singe, pour y inclure la définition et la prise en charge des cas, en plus de la mise en place d'un circuit d'informations relatif aux nouveaux cas. Dans la circulaire signée par le ministre Khalid Ait Taleb, il est précisé que la mise à jour tient compte des derniers avancements réalisés au niveau international.
Dans le texte, un cas probable est défini comme "toute personne présentant une éruption cutanée, vésiculeuse ou vésiculo-pustuleuse, précédée ou accompagnée d'une fièvre (chiffrée à ≥ 38°C ou non chiffrée), et chez qui des causes habituelles, notamment: la varicelle, la rougeole, l'herpès, la rickettsiose ou une éventuelle réaction allergique, ont été écartées et ayant eu un contact avec un cas confirmé dans les 21 jours précédant l'apparition des symptômes".
Sont considérés comme des cas probables également, les personnes présentant des symptômes et ayant récemment séjourné dans un pays connaissant une forte transmission du virus, ou ayant des partenaires sexuels multiples ou des lésions sur les organes génitaux externes ou dans la région péri-anale, non expliquées par une autre cause évidente.
Le cas ne sont confirmés qu'après affirmation par technique moléculaire au laboratoire.
Quant au circuit d'informations, les centres régionaux d'opérations d'urgence en santé publique sont chargés de notifier les directions régionales de la Santé dont elle relèvent, qui doivent, à leur tour, aviser le Centre national d'opérations d'urgence en santé publique (CNOUSP). Les directions régionales ont le pouvoir de valider la définition des cas, avec l'appui et l'aide du CNOUSP.
Les Centres hospitaliers universitaires (CHU) sont, quant à eux, dotés de laboratoires à même d'analyser les échantillons pour confirmer les cas.
Sont considérées comme personnes à risque, les enfants, les femmes enceintes, les personnes immunodéprimées, telles que les personnes vivant avec le VIH ayant une maladie chronique non ou mal contrôlée, ainsi que les patients atteints d'affections cutanées chroniques ou d'affections cutanées aiguës.
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