Société
Oui j’ai le cancer, mais je ne suis pas prête à partir!
07/10/2023 - 13:46
Khaoula Benhaddou | Omar LouardiIl est 16h dans un centre d’oncologie de la métropole. Après sa séance de chimiothérapie, Hanane Znati, âgée de 56 ans, reprend ses forces et rejoint un atelier organisé par l’association «Les amies des Ruban Rose»
Pour elle, ces rencontres représentent un complément de soin, une échappatoire et un refuge pour les guerrières atteintes de cancer.
A l’âge de 53 ans, Znati qui souffre d’un ballonnement au niveau de son estomac consulte un gastrologue qui l’oriente en urgence vers un gynécologue et par la suite vers un oncologue. Après une batterie d’analyses médicales et d’échographies, le verdict tombe: un cancer d’ovaire stade 4.
En apprenant la nouvelle, Hanane Znati n’est pas choquée, elle attendait avec certitude la maladie; "ma mère et ma sœur ont déjà eu un cancer et je savais que j’allais l’avoir à mon tour. Certes, j’ai fait des analyses, et j’ai compris que mon cancer n’est pas génétique, mais le résultat est le même: il est là", explique avec audace cette mère. "Je n’avais pas de temps à perdre. J’ai commencé mes séances de chimiothérapie. Je me suis faite opérée, je me suis remise de mon premier cancer et j’ai rechuté. C’est un cercle vicieux et je suis décidée de vaincre mon cancer", poursuit de Hanane Znati avec un esprit déterminé.
Avec le soutien de son mari, de sa fille, de son médecin et de l’équipe de l’association «Les amies du Ruban Rose », cette retraitée de l’Education Nationale poursuit avec beaucoup d’espoir son combat contre la maladie qu’elle a appris à dompter puisque pour elle "la peur de la maladie est bien pire que la maladie elle-même".
Articles en relations
Société
Société
Société
Lifestyle