Economie
BAM : Le climat des affaires résiste
08/02/2021 - 12:40
SNRTnewsCoronavirus, restrictions sanitaires, croissance au ralenti en Europe, commerce mondial asphyxié... depuis des mois, les indicateurs économiques sont dans le rouge. La plupart des conjoncturistes, qui anticipaient une stabilisation de l'économie mondiale au début de l’année 2021, sont en train de réviser à la baisse leurs projections. Avec ces craintes et ces incertitudes, le climat des affaires calculé par Bank Al-Maghrib (BAM) semble toujours mitigé au cours du 4e trimestre 2020. Cet indicateur, qui s'appuie sur une enquête de conjoncture, vise à donner une photographie du moral des chefs d'entreprise dans les grands secteurs économiques.
La moitié des industriels se disent confiants puisque 49% des entreprises, sondées par BAM, jugent le climat des affaires «normal». Alors qu’une minorité semblent déjà se projeter au-delà de la crise (8%) jugeant la situation «favorable», 43% des producteurs qualifient la conjoncture actuelle de carrément «défavorable». Alors que le textile et cuir (TC) broient du noir (26% seulement se disant satisfaits), les professionnels de l’électrique et électronique (EE) semblent avoir les voyants en vert puisque 80% d’entre eux évoquent même un contexte «favorable». De manière générale, les patrons d’entreprises se disent encore manquer de visibilité en raison de l’insuffisance de la demande globale.
La crise sanitaire du Covid-19 qui persiste, rend les industriels plus méfiants surtout que certains ne voient pas encore le bout du tunnel. Et ils ne prévoient pas des dépenses d’investissement qui ont connu un coup d’arrêt depuis le début de la crise en 2020. Une situation qui n’est pas prête de s’arrêter. Si plus que la moitié des industriels (51%) prévoit une stagnation des investissements, 30% d’entre eux ont, même, diminué les budgets. En textile, les investissements seraient en stagnation selon 64% des entreprises et en baisse selon 36%. Presque la même chose en métallurgie où 60% des sondés évoquent une stagnation contre 39% qui parlent d’une diminution. Pour l’agroalimentaire, la situation semble meilleur puisque 56% des entreprises n’augmenteront pas leurs capacités alors que 28% se disent prêts à réinvestir. .
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