L'école publique: les parents d'élèves se mobilisent

Dans un communiqué parvenu à SNRTnews, la Fédération nationale des associations de parents d’élèves du Maroc revient sur un certain nombre de problèmes que connaît le système éducatif marocain particulièrement en cette période de crise sanitaire due à la propagation de la Covid-19.

La Fédération déplore l’absence d’évaluation des méthodes éducatives adoptées au cours du premier semestre 2020/2021, ainsi que la non-actualisation des cadres de référence particulièrement pour les niveaux de qualification, précise le communiqué.

Qui plus est, les familles ont exprimé leur ras-le-bol face aux grèves récurrentes des cadres éducatifs, affirme la Fédération soulignant que ces grèves "contribuent de manière notable au gaspillage de l'emploi du temps scolaire des élèves".

L’inégalité des chances entre l’école publique et l’école privée quant aux modes d’apprentissage et l’absence d’une vision claire et globale sur l’achèvement des programmes scolaires fait aussi parmi les problèmes soulevés par ladite Fédération. Celle-ci regrette également l’incompatibilité et l’insuffisance du temps de scolarisation avec la taille des programmes scolaires.

Aussi, le boycott par un bon nombre de cadres administratifs des services de l’application Massar peut porter préjudice aux intérêts des élèves et de leurs familles, indique la même source.

Accès équitable à l'éducation

Afin de garantir un accès équitable à l’éducation et permettre aux élèves de bien se préparer aux examens de fin d’année et aux concours d’accès aux écoles supérieures, la tutelle est appelée à "annoncer les dates des épreuves terminales et intervenir en urgence pour sauver le semestre actuel et rassurer les familles en prenant des décisions qui vont servir l’intérêt général de leurs enfants" affirme à SNRTnews, Noureddine Akkouri, président de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves du Maroc.

Il est important de faire de l’intérêt des élèves une priorité en "limitant la perte du temps scolaire et en prévoyant un programme de soutien pédagogique au profit des élèves en plus de l’allocution d’un budget à cet effet", insiste Noureddine Akkouri. Et de poursuivre : "il faudrait veiller à ce que tous les élèves marocains que ce soit dans les grandes villes ou dans les régions rurales enclavées soient sur un pied d’égalité".