Economie
Prix du gasoil: les raisons de la flambée
17/03/2022 - 22:00
Lina Ibriz
Les prix des carburants continuent leur envolée pesant ainsi sur les poches des citoyens. Interrogé sur la question, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, est revenu sur les raisons de cette hausse vertigineuse.
La hausse des prix du gasoil est due aux conditions du marché mondial, selon Mustapha Baitas, ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement lors du point de presse à l’issue du conseil du gouvernement tenu ce jeudi.
A cet égard, le ministre a expliqué que "l’évolution des cours mondiaux du pétrole ont connu une oscillation cette dernière période", notant que "malgré la légère baisse qu’ont connue les prix du pétrole ces derniers jours, le prix du baril reste au-delà la barre de 100 dollars".
Baitas a aussi relevé que les prix des produits dérivés du pétrole dépassent les 900 dollars la tonne, comme c’est le cas du prix du diesel sur le marché de Rotterdam.
En parallèle, le prix du dollar connait à son tour une hausse, a souligné le ministre délégué notant que le cours de change du dollar a atteint hier mercredi 9,7 dirhams. Par conséquent, le prix d’achat du diesel sur le marché international s’élève actuellement à presque 9 dirhams, un prix auquel s’ajoutent les frais du transport et du stockage.
Tous ces facteurs expliquent, selon le ministre délégué, le fait que le prix du gasoil atteigne aujourd’hui 12 dirhams sur le marché national.
Pour rappel, les prix des carburants au Maroc ont connu cette dernière période une hausse accélérée. Hier mercredi, le prix d’un litre de gasoil a atteint 12 dirhams dans certaines stations, alors que celui de l’essence s’élevait à 14 dirhams, laissant ainsi plusieurs citoyens se demander quand est-ce que ces prix reviendront à un niveau stable.
Cette envolée des cours mondiaux des carburants pèse également sur le budget de l’Etat. En effet, la facture énergétique du Maroc a grimpé de 67% durant le mois de janvier, pour se situer à 7,9 milliards de dirhams (contre 4,7 milliards de dirhams il y a un an exactement).

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