Politique
Sahara marocain: les 5 réponses du Conseil de sécurité
29/10/2021 - 20:48
SNRTnewsLa résolution 2602 apporte cinq réponses "importantes" aux manœuvres et agitations des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume, a soutenu le ministre. "Le Maroc salue cette résolution importante au vu de son contexte, de son contenu et des positions exprimées lors de son adoption (..), et qui a conforté les acquis réalisés par le Royaume dans ce dossier", a déclaré Bourita, lors d’un point de presse tenu suite à l’adoption de la résolution 2602 qui a prorogé pour une année le mandat de la MINURSO, tout en consacrant, une fois de plus, la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie pour résoudre le conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Cette résolution, adoptée avec 13 voix pour, contre deux abstentions, est importante car intervenant dans un contexte où le Maroc a réalisé de nombreux acquis depuis la résolution d’octobre 2020, a-t-il poursuivi.
La nature du processus politique
L’Algérie avait envoyé, le 21 octobre 2021, via son représentant permanent auprès du conseil de sécurité une lettre refusant toute mention des tables rondes. En réponse, la résolution a mis l’accent sur ces tables rondes et sur la participation de toutes les parties dans la gestion du processus politique. La résolution du conseil de sécurité mentionne ainsi quatre fois les tables rondes et les considère comme étant un mécanisme que doit poursuivre l’envoyé spécial du SG de l’ONU.
L’objectif du processus
Le ministre des Affaires étrangères a affirmé que plusieurs agitations et pressions avaient été exercées afin que le deuxième paragraphe de la résolution, disposant que la solution doit être réaliste, pratique et basée sur le consensus soit modifié.
Les parties prenant part au processus
L’Algérie a été mentionnée cinq fois dans la résolution. Ainsi, le Conseil de sécurité a identifié les parties concernées et a considéré l’Algérie comme étant une partie responsable appelée à participer au processus de façon constructive.
Le cessez-le-feu
Plusieurs efforts ont été fournis afin de créer l’illusion que les incidents de Guerguerat étaient la cause de tous les problèmes, a affirmé le ministre. Le Conseil de sécurité a exprimé sa "profonde inquiétude" concernant la rupture du cessez-le-feu, alors que le Maroc maintient toujours officiellement son engagement au cessez-le-feu. La résolution du conseil a donc constitué un message fort aux parties qui essaient de manipuler ces faits.
Les acquis
Selon Bourita, la résolution du Conseil de sécurité confirme que le plan d'autonomie représente une solution réaliste et crédible et la seule perspective d’une issue au dossier du Sahara marocain. En revanche, les droits de l’Hommes n’ont pas été mentionné dans la résolution et ne figurent pas parmi les missions du MINURSO.
Parmi ces acquis, le SG de l’ONU a cité dans son dernier rapport la sécurisation du poste-frontière d’El Guergarat et le rétablissement de la libre circulation à son niveau, la reconnaissance par les Etats-Unis de la marocanité du Sahara et l’ouverture de plusieurs consulats dans les provinces du sud du Royaume, a précisé Bourita, soulignant que ces acquis font partie des développements majeurs qu’a connus ce dossier.
Le Conseil de sécurité “décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2022”, lit-on dans le texte de la résolution présentée par les Etats-Unis.
Dans ce texte, l’instance exécutive des Nations Unies a consacré, encore une fois, la prééminence de l’initiative d’autonomie, présentée par le Maroc le 11 avril 2007, en se félicitant des efforts "sérieux et crédibles" du Royaume, reflétés dans la proposition marocaine.
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