Abdellatif Ouahbi dévoile un nouveau plan pour traquer les criminels grâce à l’ADN

Répondant à des questions orales à la Chambre des représentants, le ministre a déclaré que son département travaille sur la création d'une banque de données génétiques (ADN) pour traquer les personnes impliquées dans des affaires de viol, d'atteintes à la pudeur et d'autres crimes.

Abdellatif Ouahbi a expliqué que cette banque permettra également de déterminer les délits soumis à l'empreinte génétique, plutôt que de la laisser ouverte afin que l'ADN ne soit pas prélevée et conservée de manière absolue.

Le ministre a confirmé qu'un cadre juridique centralisé sera mis en place pour réglementer cette question, notant que la tutelle a entamé des consultations avec la Gendarmerie Royale et la Direction Générale de la Sûreté Nationale au sujet de cette banque.

Le responsable a également souligné que les juges vivant à l'étranger ont également été contactés pour coopérer afin d'assurer la réussite du processus, a-t-il déclaré avant de préciser qu’une "loi réglementant l'utilisation des empreintes génétiques sera prête d’ici la fin de l’année".

Dans ses réponses, le ministre a également abordé la question de l’autopsie médicale et des médecins légistes au Maroc. Le ministre a confirmé que le nombre de médecins dans cette spécialité est très faible, sans parler de la faible rémunération qu'ils reçoivent, notant qu'un médecin légiste ne reçoit que 100 dirhams pour chaque opération qu'il effectue.

Face à ces contraintes, Abdellatif Ouahbi a indiqué que le ministère travaille dans le cadre d'une commission qu'il a mise en place pour former des médecins légistes, ajoutant que 158 étudiants sont en formation en vue de devenir des médecins légistes.