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Al Aoula : le cinéma marocain à l’honneur
22/09/2023 - 19:18
Khaoula BenhaddouAvis aux cinéphiles! Al Aoula ajoute un nouveaj,ju programme à sa grille. Il s’agit du Cycle cinéma qui proposera chaque vendredi à 21h30 un film marocain qui raconte une histoire unique ancrée dans la culture et l’histoire marocaine. Ces films sélectionnés avec beaucoup d’attention ont rencontré un franc succès lors de leurs projections dans les salles obscures.
Le cinéma marocain à l’honneur sur la première chaîne nationale. Dans sa nouvelle programmation 2023-2024, Al Aoula a sélectionné avec soins des films qui ont marqué la scène cinématographique marocaine
MICA
Réalisé par Ismaël Ferroukhi, Mica raconte l’histoire d’un enfant issu d’un bidonville de Meknès qui se retrouve propulsé comme homme à tout faire dans un club de Tennis de Casablanca fréquenté par la nomenklatura marocaine. Prêt à tout pour changer son destin, il va se faire remarquer par Sophia, une ex-championne, qui va le prendre sous son aile. Porté par Sabrina Ouazani, Zakaria Inan. Azelarab Khagat, Mohammed Azelrab, ce film a remporté plusieurs prix comme le prix de jury de la 22e édition du festival national du film de Tanger
BURN OUT
Burn out est l’un des films qui ont marqué l’histoire du cinéma marocain. Réalisé par Noureddine Lakhmari, l’opus raconte l’histoire d’Ayoub, 13 ans un jeune cireur de chaussures qui rêve d’acheter une prothèse pour la jambe de sa mère handicapée. Un brillant jeune chef d’entreprise, Jad, 40 ans, semble tout avoir dans la vie, mais reste obsédé par l’idée de se libérer de son défunt père. Faridi, 55 ans, politicien, a perdu son fils dans un accident de voiture. Il essaye de combler son manque de tendresse par les services rémunérés d’une jeune femme, Aida, 25 ans, une jeune interne des hôpitaux qui mène une double vie. C’est le récit de rencontres atypiques inattendues où des personnes issues de milieux radicalement différents sont mises face à face décrivant ainsi la population contrastée et hétéroclite d’une grande ville. Sorti en 2017, le film porté par Sarah Perles, Morjana Alaoui, Anas El Baz, Mohamed Khiari et Driss Roukhe est le dernier opus de la trilogie de Noureddine Lakhmari sur Casablanca.
Le dernier round
D’une durée d’1h20, ce film plonge les spectateurs dans l’univers de la boxe à travers l’histoire de Rachid. Un jeune adolescent qui survit au Maroc, boxe dans des combats clandestins pour récolter l'argent nécessaire afin de payer un passeur pour l'emmener, lui et ses deux amis, Salek et "Low" de l'autre côté du détroit. Le voyage commence à Casablanca et se poursuit à Tanger. Là, ils embarqueront sur un bateau qui traverse la mer de nuit et fait naufrage... Réalisé par Mohamed Fekrane, l’opus met en vedette Kouider Abdelmoumeni, Mustapha Abourachid, Fadoua Adib et Mohamed Bekkali.
LE MONT MOUSSA
Le mont Moussa est une invitation au voyage dans les profondeurs de l’âme. Réalisé par Driss Mrini, ce film raconte l’histoire de Marouane, (magistralement interprété par Abdennebi Bennioui) , un jeune enseignant d’histoire géo, fraichement recruté dans le village de Mirleft. En louant chez une famille, il rencontre Hakim, un jeune aphasique, cloué dans une chaise roulante qui a choisi de vivre à l'écart du monde, seul face à ses démons intérieurs. Malgré la résistance de Hakim, interprété par Younes Bouab, les deux jeunes apprennent à se connaitre, à se confronter et à se comprendre.
LES FEMMES DU PAVILLON J
Ce film de Mohammed Nadif met la lumière sur la condition féminine dans le Maroc d’aujourd’hui. Porté par Asmaa El Hadrami, Jalila Talemsi et Imane Elmechrafi, l’opus raconte l’histoire de trois patientes et une infirmière d'un pavillon psychiatrique de Casablanca qui confrontent leurs souffrances et développent une amitié forte, échappant à elles-mêmes en de salutaires virées nocturnes qui les ramènent peu à peu à la vie.
Une amitié forte se tisse entre ces femmes qui vont tout faire pour sortir de leur enfermement personnel et se viennent mutuellement en aide par tous les moyens possibles.
ACHOURA
Loin de l’univers féérique et enfantin de la fête d’Achoura, le nouvel opus de Talal Selhami se veut un film "effrayant", "fantastique" et différent. Ce film interprété par Omar Lotfi, Younes Bouab et Sofia Manousha raconte l’histoire de quatre gosses qui jouent à se faire peur et se rendent dans une demeure condamnée, réputée maudite. L'un d'eux disparaît dans des circonstances mystérieuses. Les trois survivants refoulent le souvenir de ce qui a bien pu se passer, jusqu'à ce que Samir ne ressurgisse 25 ans plus tard. La bande recomposée va devoir se confronter à son passé.
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