Société
Baitas: "les étudiants d'Ukraine ne sont pas des enfants gâtés"
31/03/2022 - 15:10
Imane BenichouLe porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a assuré jeudi que les étudiants rapatriés d'Ukraine ne sont pas des enfants "gâtés", "qui ne souhaitent pas étudier". "Au contraire", a-t-il rétorqué, "une crise s'est produite dans un pays et le gouvernement doit soutenir ces étudiants".
Le ministre délégué auprès du chef du gouvernement, chargé du Parlement a en outre affirmé que le gouvernement a recensé ces étudiants d'Ukraine. "Nous avons maintenant plus d'informations sur leur nombre et leurs spécialités", a-t-il confié, expliquant que pour l'étape actuelle, les dossiers des étudiants sont pris de manière directe.
Baitas a également fait savoir que certains étudiants ont commencé à étudier à distance. "Cela a soulagé le gouvernement", a commenté le porte-parole, expliquant que le gouvernement craignait l'arrêt des études de ces étudiants.
"Un très large éventail d'options est sur la table", a annoncé Baitas. "Le gouvernement a une vision, mais il écoute et surveille les développements à venir", a-t-il encore noté.
Jusqu'au mercredi 24 mars, plus de 7.000 étudiants marocains rapatriés d'Ukraine ont rempli le formulaire lancé par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, dédié au recensement des étudiants qui ont fui le conflit en Ukraine et au suivi de leurs spécialisations et niveaux universitaires, avait annoncé jeudi dernier Baitas.
Lors du point de presse du jeudi 10 mars, Baitas avait annoncé que les étudiants en Droit rapatriés d'Ukraine pourront poursuivre leurs études dans les universités marocaines, étant donné que "le Maroc et l’Ukraine ont les mêmes cahiers des normes pédagogiques nationales". Le problème se pose alors pour les filières à accès sélectif. Ainsi, une série de réunions a été lancée avec des doyens et responsables de nombreux établissements universitaires pour discuter des options envisageables aux étudiants d’Ukraine pour finir leurs études.
Des négociations ont été également lancées avec les pays limitrophes de l’Ukraine pour examiner la possibilité d’intégrer dans les universités les étudiants qui souhaitent y poursuivre leurs études et trouver une formule pour adapter les cahiers des normes pédagogiques.
Articles en relations
Société
Société
Société
Société