Economie
Chutes de neige dans la région de Darâa Tafilalet: des mois à venir déterminants pour les nappes phréatiques
23/02/2023 - 19:49
Aya Lankaoui (Stagiaire)Suite aux chutes de neige abondantes qui se sont abattues sur la région de Darâa Tafilalet, notamment dans les provinces de Ouarzazate, Midelt et Zagora, des agriculteurs ont fait part de leur inquiétude sur le rendement de certaines filières, notamment phoenicicole et oléicole. Cependant, les chutes de neige peuvent servir à alimenter les nappes phréatiques, contribuant ainsi à maintenir un niveau d'eau suffisant dans les réserves souterraines. Car lorsque la neige fond, l'eau s'infiltre lentement dans le sol, pénétrant en profondeur et reconstituant les nappes phréatiques, tout en garantissant un maintien de la fertilité des sols.
L’expert en agriculture, Brahim Elanbi, contacté par SNRTnews, a affirmé que "bien que les chutes de neige aient des effets négatifs sur certaines filières agricoles. Elles sont considérées bénéfiques pour la région. Car elles servent d’un réserve d'eau pour les mois à venir". Et à lui d’ajouter: "les chutes de neige ont un impact significatif sur l'approvisionnement en eau pour diverses industries et peuvent contribuer à augmenter le niveau de remplissage des barrages. En conséquence, les chutes de neige sont une source précieuse d'eau pour la gestion des ressources hydriques".
Déjà, les taux de remplissage des barrages de la région se sont améliorés suite aux dernières précipitations. C’est le cas notamment du barrage Hassan Addakhil qui, selon les dernières données du ministère de l’Equipement de ce jeudi 23 février 2023, a atteint 77,7 millions de mètres cubes, soit un taux de remplissage de 24,8%, contre 48,2 millions de mètres cubes à la même période de l'année dernière, soit 15,4% de remplissage.
Le barrage Mansour Eddahbi contient 118,8 millions de mètres cubes, soit un taux de remplissage de 26,7%, contre 23% il y a une année plus tôt, avec 102,5 millions de mètres cubes.
Quant au barrage Hassan II, il fait état d’un taux de remplissage de 10,2% à 39,9 millions de mètres cubes, au lieu de 9% à 35,2 millions de mètres cubes, une année auparavant.
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