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Et de 12 pour le Moussem Zahria de Marrakech
13/03/2024 - 10:45
SNRTnewsDistiller la fleur d’oranger pour célébrer l’arrivée du printemps est une pure tradition marocaine. Cette distillation, dont les techniques s’enseignent de mère en fille depuis des générations, se fait au domicile des particuliers, mais également, de plus en plus souvent, au sein des coopératives, voire des associations et des lieux culturels comme les musées.
Ce qui n’était qu’une tradition familiale, maintenue par les femmes de Marrakech, est ainsi devenu un évènement culturel majeur qui intéresse tout autant les universitaires, les chercheurs, les pharmaciens, les parfumeurs et les commerçants en général.
Le Moussem de la fleur d’oranger a désormais quitté la sphère familiale pour devenir un évènement public, culturel, festif qui devrait contribuer au rayonnement de la cité ocre. Et c’est désormais toute la ville de Marrakech qui participe dans la joie et l’allégresse aux festivités, pour le plus grand bonheur des habitants mais également des touristes, nombreux à cette période de l’année.
L’association Al Muniya, à l’initiative de la Zahria de Marrakech, en partenariat avec le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, souhaite protéger l’évènement, en proposant de l’inscrire sur la liste du patrimoine culturel immatériel national.
Les organisateurs de cet événement souligne que cette décision "serait logique puisque la Zahria est déjà inscrite, depuis 2022, auprès de l’ICESCO en tant que patrimoine culturel du monde musulman. Resterait alors à obtenir, fort logiquement, l’inscription de ce rendez-vous annuel sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité auprès de l’UNESCO".
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