Politique
Le parti de Macron créé deux comités locaux à Agadir et Dakhla
08/04/2021 - 19:10
Imane BenichouA l'occasion de l'anniversaire des 5 ans de La République En Marche, la section Maghreb et Afrique de l’Ouest du parti politique français lancé par Emmanuel Macron a annoncé, ce jeudi 8 avril, la création de deux nouveaux comités à Dakhla et Agadir.
Ces deux nouvelles antennes, "les premiers créés en 2021", afin de "répondre au mieux aux attentes des Français de cette région", s’ajoutent à un groupe de 27 comités existant dans la région Maghreb et Afrique de l’Ouest, comptant plus de 4.000 adhérents.
Ces comités sont répartis sur les seize pays de la neuvième circonscription, celle du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest. Avec ces deux nouvelles représentations, le Maroc compte désormais 8 comités, explique Jaoued Boussakouran, référant LREM Maghreb et Afrique de l’Ouest, contacté par SNRTnews.
"Confortant le maillage de notre mouvement dans la circonscription du Maghreb et de l'Afrique de l'Ouest nous vous informons que deux nouveaux comités sont venus récemment enrichir La République En Marche", apprend ainsi SNRTnews d'un communiqué de presse de LREM. Le premier comité d’Agadir sera porté par Guy Picard, alors que Claude Fraissinet animera celui de la ville de Dakhla, précise la même source.
"Nous nous réjouissons particulièrement de la création du comité de LREM à Dakhla, situé dans les provinces du Sud marocain, qui vient renforcer notre présence auprès des Français de cette zone", lit-on dans le communiqué cosigné par Jaoued Boussakouran et Marie-Christine Verdier-Jouclas, députée du Tarn LAREM, vice-présidente du groupe d’amitié France-Maroc et porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée nationale. "Nous ne manquerons pas d'être présents pour son inauguration des que les conditions sanitaires le permettront", ajoute le communiqué.
Trois questions à Jaoued Boussakouran
Désigné par le bureau exécutif du mouvement politique français, dans le cadre de la restructuration de LREM et suite à l’adoption des statuts par la convention du parti en décembre 2019, Jaoued Boussakouran, référant de LREM Maghreb et Afrique de l’Ouest est chargé d’animer et de structurer le mouvement au Maghreb et en Afrique de l’ouest. Il est le porte-parole du mouvement et du comité politique territorial. Il assure, en outre, l’organisation du mouvement en vue des échéances électorales. Interpellé par la rédaction de SNRTnews, Boussakouran répond à nos questions.
SNRTnews: Quelle est la mission de ces comités?
Jaoued Boussakouran: Selon les nouveaux statuts de LREM adoptés par la convention de décembre 2019, les comités sont le premier lieu d’échange et d’action de la République En Marche. Les comités locaux ont notamment pour mission de regrouper les adhérents qui souhaitent s’engager et coordonner leurs actions, mener des actions collectives sur ce territoire en faveur des Français de leur zone, favoriser le débat d’idées au sein de LREM et participer à l’élaboration du projet du Mouvement, faire connaître le projet et l’action de LREM sur ce territoire et susciter l’adhésion de nouveaux membres, sensibiliser les instances nationales françaises sur tout sujet d’intérêt général et toute question propre à ce territoire et participer aux actions électorales en France.
Pourquoi le choix des villes d’Agadir et Dakhla ?
Les villes d’Agadir et de Dakhla connaissent une présence de plus en plus importante de Français dans leurs territoires. Nous avons souhaité répondre à une demande de sympathisants de LREM en créant des comités dans le Sud du Maroc, en coordination avec le comité politique, pour qu’ils puissent adhérer et militer au sein de leurs territoires.
Est-ce qu’il ne s’agit pas d’une campagne prématurée d’Emmanuel Macron ciblant les Français résidant au Maroc ?
Il s’agit d’abord et avant tout d’une réponse aux demandes de sympathisants dans le Sud du Maroc, qui souhaitaient avoir les outils de leur militantisme.
Concernant les élections des Français de cette zone, il y a, en ce moment, une campagne pour les élections des Conseillers des Français de l’étranger. Je crois que c’est, pour le moment, la priorité des Français du Maroc.
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