Société
Omicron désormais majoritaire à Casablanca et Rabat
03/01/2022 - 22:00
Imane BenichouLe directeur de la plateforme génomique fonctionnelle au Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST), El Mustapha El Fahim, a révélé à SNRTnews que 50% à 60% des tests Covid envoyés de Rabat et Casablanca au Consortium des laboratoires concernent des infections par le variant Omicron. "Un constat qui ne doit pas être généralisé sur tous les tests du Royaume", a-t-il toutefois tenu à préciser.
Interpelé sur le niveau de propagation du variant Omicron au niveau national, El Fahim a fait savoir qu'une collecte nationale des échantillons était en cours pour connaître et évaluer la situation générale de la propagation de ce nouveau variant au niveau national.
Un risque de rechute épidémiologique
Face à la propagation de ce variant Omicron, le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Aït Taleb avait mis en garde contre une rechute épidémiologique, appelant à renforcer les mesures de précaution. "L'éventualité d’une rechute épidémiologique dans notre pays demeure probable au vu de la nette augmentation du nombre de cas et de nouveaux foyers épidémiologiques qui ont commencé à apparaître, notamment dans le milieu familial et dans certains établissements scolaires", avait-il déclaré en réponse à une question orale à la Chambre des représentants.
"La situation oblige à renforcer les mesures de précaution en maintenant un degré élevé de surveillance et de vigilance, en effectuant un suivi de près de la situation épidémiologique en Europe et dans le monde et en surveillant les résultats du séquençage viral effectué par le Consortium marocain de laboratoires", a-t-il ajouté, appelant les citoyennes et citoyens à adhérer "rapidement et largement" à la campagne nationale de vaccination, et la prise de la troisième dose de rappel.
La montée en flèche du nombre des cas de Covid enregistré ces derniers jours, notamment dans la région de Casablanca-Settat qui enregistre le plus grand nombre de cas positifs, ainsi que la hausse du taux de reproduction du virus et du taux de positivité confirment l'arrivée d'une troisième vague du virus liée à Omicron. Bien qu'il soit prévu que cette vague serait plus rapide et plus courte, selon le coordonnateur du Centre national des opérations d'urgence de santé publique du ministère de la Santé, Mouad Mrabet, le risque d'engorgement des hôpitaux n'est pas à écarter.
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