Politique
ONU : Le Maroc candidat au Conseil des droits de l'homme
22/02/2021 - 17:26
MAPLe ministre d'État chargé des Droits de l’homme et des relations avec le Parlement Mustapha Ramid a annoncé, lundi 22 février 2021, que le Maroc a décidé de se porter candidat au Conseil des droits de l'homme (CDH) pour la période 2023- 2025. «La candidature du Maroc bénéficie du soutien de l'Union africaine, de la Ligue des États arabes, de plusieurs autres groupements régionaux et des pays amis», a souligné le ministre qui intervenait en visioconférence, lors du Segment de haut niveau au titre de la 46e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.
La «dynamique d'interaction du Maroc avec les mécanismes onusiens des droits de l'homme» et son «ouverture sur les procédures spéciales» du CDH ont été notamment mises en avant par Mustapha Ramid. Le Maroc, a-t-il dit, a continué la mise en œuvre de ses engagements en collaboration avec les organes de traités, soulignant l'interaction en cours avec le Comité pour l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Le ministre a notamment réitéré l'engagement et l'attachement du Maroc au processus onusien pour un compromis autour d'une solution politique réaliste et pragmatique qui respecte la souveraineté du Royaume et son intégrité territoriale.
Libérer les populations de Tindouf
«L'initiative d'autonomie, en tant que proposition sérieuse et crédible, reste la seule base pour parvenir à un règlement définitif à ce différend régional factice», a-t-il affirmé, soulignant que les autres parties sont appelées à assumer leurs responsabilités et à s'engager sérieusement et de bonne foi dans le processus politique des tables rondes conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies.
Le ministre a, dans ce même contexte, attiré l'attention sur le calvaire qu'endurent des populations dans les camps de Tindouf en Algérie. «Si les projets de développement mis en œuvre dans les provinces du sud du Royaume du Maroc ont eu des retombées très positives sur les conditions de vie de la population, force est de constater que certains de nos concitoyens séquestrés dans les camps de Tindouf vivent dans des conditions dramatiques, en violation des principes des droits de l'homme et des libertés fondamentales», a fait remarquer le ministre.
Il a appelé, à ce propos, à intervenir d'urgence pour libérer ces populations, en particulier les enfants qui sont exploités et enrôlés dans les milices armées en violation flagrante des chartes et normes internationales pertinentes. Le ministre a saisi cette occasion pour rappeler l'intervention pacifique et légitime du Maroc pour rétablir le flux normal du trafic civil et commercial au passage d'El Guerguarat dans la zone tampon, après avoir été entravé et bloqué par des éléments armés affiliés au Polisario, au mépris flagrant des appels répétés du secrétaire général des Nations unies et des décisions du Conseil de sécurité.
Articles en relations
Monde
Economie
Société