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États-Unis : un second «impeachment» historique de Donald Trump
14/01/2021 - 13:26
AFPPour une première, c'en est une. Donald Trump est de nouveau cible d’un "impeachment". Accusé d’"incitation à la violence contre le gouvernement" après les émeutes au Capitol, le président sortant fait l’objet d’une deuxième procédure de destitution par le Congrès. Pour la deuxième fois, le président américain Donald Trump a été mis en accusation au Congrès, mercredi 13 janvier 2021, une semaine avant la fin de son mandat qui s’achève dans un climat tourmenté. La Chambre des représentants, dominée par les démocrates, s’est prononcée en faveur de l’impeachment par 232 voix contre 197.
Le milliardaire républicain de 74 ans, qui cédera la place le 20 janvier à Joe Biden, 78 ans, est accusé d’avoir encouragé l’assaut donné le 6 janvier par ses partisans contre le Capitole – qui a fait cinq morts et ébranlé la démocratie américaine. " Il doit partir, il est un danger évident et immédiat contre la nation que nous aimons tous ", avait déclaré peu avant Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre, l'accusant d'avoir "incité à cette insurrection, cette rébellion armée".
Contrairement à l’acte d’impeachment dans l’affaire il y a plus d’un an, adopté par les seuls démocrates, dix députés républicains ont voté cette fois-ci en faveur du renvoi en procès. Parmi eux, Dan NewHouse, représentant républicain du Washington à la Chambre des représentants des Etats-Unis a martelé qu’il n’y avait " pas d’excuse pour les actes du président Trump ".
Ce vote marque l’ouverture formelle de la procédure de destitution contre Donald Trump, et il appartient désormais au Sénat de le juger. Néanmoins ce procès, qui ne sera pas initié avant l’arrivée au pouvoir de Joe Biden, soulève de nombreuses questions et risque de contraindre l’action législative des démocrates au début de leur présidence, en monopolisant les séances.
Malgré son assurance affichée et le soutien de certains élus très loyaux, Donald Trump est plus seul que jamais après une série de démissions dans son gouvernement et des critiques cinglantes.
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