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Ces artistes marocains disparus en 2022
24/12/2022 - 21:13
Khaoula BenhaddouAbdellatif Hilal, un visage cinématographique qui a marqué des générations
Le cinéma marocain a perdu le 27 janvier l’acteur Abdellatif Hilal. Le comédien, qui s’est éteint après un long combat avec la maladie, a pu marquer le paysage artistique marocain grâce à son talent et aux rôles qu'il a interprétés. Durant son parcours, il a participé à plusieurs œuvres télévisées et cinématographiques telles que: Mektub, Kharafat Al-Miskin, Al-Safoud...
Abdelkader El Badaoui, le pionnier du théâtre marocain
L’acteur Abdelkader El Badaoui s’est éteint le 28 janvier 2022 à l’âge de 87 ans. Considéré comme un pilier du théâtre marocain, il a formé une dizaine d'artistes qui ont marqué les planches marocaines. Il a également contribué, durant plusieurs décennies, au renouveau et à la modernisation du répertoire théâtral national, aux niveaux de l'interprétation, du scénario et de la mise en scène, que ce soit avec la troupe "Théâtre El Badaoui" ou à travers les brillantes œuvres télévisuelles et radiophoniques.
Driss El Khouri, l’intello marocain
L'écrivain et journaliste Driss El Khouri s'est éteint lundi 14 février. Né en 1939 à Casablanca, il devint d'abord journaliste à Al Mouharir et puis à Al Ittihad Al Ichtiraki (Union socialiste) jusqu'à sa retraite en 1968. Ensuite, il intégra l'Union des écrivains du Maroc au mois d'octobre de la même année. Driss El Khouri était l'un des romanciers marocains les plus acclamés. Parmi ses oeuvres, "Al-Bidayat" (Débuts) 1980, "Al-'ayyam wa allayali) (Jours et nuits) 1982 et "Madinat Atturab" (Ville de saleté) 1988. En 2004, le festival de poésie de Rabat fut organisé en l'honneur d'El Khouri.
Hossein Tallal, l'icône de l'art contemporain marocain
Hossein Tallal, fils de feu Chaibia Tallal et grand nom de l’art contemporain marocain, a rendu l’âme samedi 19 février 2022. Né à Chtouka, province d’El Jadida, Hossein Tallal a commencé à peindre avant sa mère. Autodidacte, il a réussi à marquer l’histoire de l’art contemporain marocain. Il étudie la ferronnerie pendant six ans dans une école professionnelle à Casablanca et peint pendant ses loisirs. Sa première exposition a lieu en 1967 à Paris après laquelle, il présente partout dans le monde, notamment au Danemark, en Espagne, aux Etats-Unis, etc. Et en 1982, il crée la galerie "Alif Ba" à Casablanca, lieu où il a résidé tout au long de sa vie.
Rachida El Harrak, une figure emblématique de la scène théâtrale
L’actrice marocaine Rachida El Harrak a rendu l’âge le 15 avril à Rabat à l’âge de 74 ans. L'actrice était considérée comme l’une des figures emblématiques de la scène théâtrale nationale. Née en 1948 à Rabat, Rachida El Harrak a fait ses premiers pas sur les planches aux côtés de Mohamed Hassan El Joundi, Habiba El Medkouri, Abderrazak Hakam, Larbi Doghmi, Hammadi Ammor et Amina Rachid. L’actrice s’était également démarquée dans plusieurs films comme "Des loups qui ne meurent jamais", "Le droit à 4 épouses" qu’elle a joué aux côtés de Khadija Assad, Saâdallah Aziz et Touria Jebrane. Rachida Harrak a également cofondé la troupe "Al Masrah Addahik" avec son époux l’écrivain Mohamed El Bassri.
Abdallah Stouky, un pionnier du journalisme marocain
Le champ médiatique national a perdu le 12 juillet Abdallah Stouky l’une de ses figures emblématiques. Né à Marrakech en 1946, le regretté Stouky, qui a appris le journalisme dès son jeune âge, est connu pour sa maîtrise de plusieurs dossiers nationaux. Ancien président de l’Assemblée générale de l’Union de la presse francophone durant les années 1980, feu Stouky a contribué à l’essor de la pratique journalistique de plusieurs titres marocains.
Fathallah Lamghari, la voix du Maroc
Fathallah Lamghari est mort le 4 septembre à l’hôpital militaire de Rabat, d’une crise cardiaque. Agé de 82 ans, feu Fathallah Lamghari a marqué l’histoire de la chanson marocaine grâce à son répertoire repris par plusieurs artistes. "Allah Ala Raha", "Faynek Al Hbib", "Wallah manta maana" sont entre autres les chefs-d’œuvre de l’artiste qui était un grand amateur de la poésie arabe et du zajal.
D’ailleurs, Il est derrière le succès des chansons comme "Maghiyara", "Kass El Bellar" et "Mouhal Ynessak Elbal"dont il a écrit les paroles sans oublier "Nidaa Al Hassan" qu’il a écrit à l’occasion de la Marche verte.
Noureddine Bikr, l’enfant terrible de la télévision
L’artiste marocain Noureddine Bikr a rendu l’âme vendredi 2 septembre. Considéré comme l’un des pionniers du théâtre marocain, l’artiste est décédé des suites d’une longue maladie. L’enfant terrible du quartier Derb Soultane a démarré sa carrière artistique en 1967 avec la troupe "Al Oukhouwa Al Arabiya" dirigée par Abdeladim Chennaoui. Son chemin croise par la suite Tayeb Saddiki qui l’encadre, le forme et lui ouvre les portes de la scène artistique. Farceur inconsolable, le comédien a connu des années de gloires en participant à plusieurs téléfilms, longs métrages et sitcomes, notamment avec son fameux personnage "Hammadi". Il a également brillé au théâtre avec "Cherreh Melleh" et "Heb Wtben".
Khadija El Bidaouia, l’icône de l’Aita
La chanteuse marocaine, Khadija El Bidaouia s'est éteinte le samedi 15 octobre, des suites d’une longue maladie. La star qui s’est éteinte à l’âge de 69 ans a intégré très jeune la scène artistique et a réussi à voler de ses propres ailes. Connue par sa présence, son élégance et sa voix magistrale, la défunte s’est produite sur plusieurs scènes nationales et internationales. Elle a également participé à plusieurs émissions et festivals.
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