Lifestyle
Ces figures inspirantes marocaines qui nous ont quittés en 2021
22/12/2021 - 14:02
Khaoula BenhaddouMohamed Ismaïl, un pilier du cinéma marocain s'est éteint
Le cinéaste Mohamed Ismaïl s’est éteint le samedi 20 mars des suites d’une longue maladie. L’artiste Tétouanais, décédé à l’âge de 70 ans, a gravé son nom dans la cour des grands. Après avoir fait ses premiers pas en tant que réalisateur au pôle public de la télévision nationale, Mohamed Ismail a créé par la suite ses propres longs métrages qui ont marqué la scène cinématographique marocaine. «Et après...», «Wlad Lablad», «Amwaj Al Barr» ou encore «Allal Al Kalda» sont entre autres des réalisations qui porteront à jamais sa signature.
Hajja Hamdaouia a rendu l'âme le 5 avril 2021
La star emblématique de l’Aita, Hajja Hamdaouia s’est éteinte le 5 avril des suites d’une longue maladie. La diva marocaine a marqué la mémoire de plusieurs générations avec sa voix remarquable, ses caftans, ses cheveux relevés en chignon et son fameux Bendir. Durant sa carrière musicale, Hajja Hamdaouia a présenté une centaine de chansons mythiques comme «Daba Yji Ya Lhbiba», «Dada Hiyani» et «Mnine ana w mnine nta». Une grande artiste est partie, mais ses chansons resteront éternelles.
Hammadi Ammor, l’élégant parolier est décédé le 15 mai 2021
L’acteur marocain Hammadi Ammor est décédé le 15 mai à l’âge de 90 ans des suites d’une longue maladie. Le défunt a marqué la scène artistique nationale par son élégance, sa voix et ses interprétations. Hammadi Ammor comptait à son actif un riche répertoire grâce à ses multiples performances au cinéma, au théâtre et à la radio. Il a également plusieurs textes de chansons qui ont été interprétés, entre autres, par Maati Belkacem et Mahmoud El Idrissi. Le regretté a fait ses premières apparitions sur les planches du théâtre au début des années 50.
Khalid Jamaï, le vétéran de la presse nationale est parti
Le journaliste et essayiste Khalid Jamaï s’est éteint le 1er juin des suites d’une longue maladie. Ancien rédacteur en chef du journal partisan l’Opinion, Jamaï était un fervent défenseur des droits de l’Homme. Avec son fameux «r» roulé, sa voix roque et sa plume aguerrie, il a marqué la scène médiatique par ses positions sans fard et ses articles engagés. Khalid Jamaï a également écrit un livre «Présumés coupables» et a collaboré dans plusieurs ouvrages.
Mohamed Sabila, le regretté philosophe
L’écrivain, penseur et philosophe marocain Mohamed Sabila s’est éteint le 20 juin à l’âge de 79 ans. Le défunt fait partie des penseurs marocains les plus éminents. Au début de sa carrière, le défunt a rejoint l’Union des écrivains du Maroc en 1967. Il a obtenu son diplôme d’études supérieures en 1974 et a obtenu en 1992 le doctorat d’Etat à la faculté des lettres de Rabat.
Très tôt, Sabila s’est engagé dans le domaine de l’écriture et compte à son actif plusieurs ouvrages et recherches publiés au Maroc et dans le monde arabe.
Abdelmonaîm El Jamaî, une voix s’est éteinte
Le chanteur marocain Abdelmonaïm El Jamaï s’est éteint le 27 juin à l’âge de 73 ans. Né à Salé en 1948, El Jamaï a réussi dès le début de sa carrière artistique a marqué les esprits par sa voix mélodique et ses chansons engagées. Son morceau «Ennihaya», présenté en 1968 et écrit par Mohamed El Iraqui, a connu un franc succès. Le chanteur a présenté par la suite son fameux tube «Ja Falmiaad» écrit par Ali Haddani qui est resté longtemps gravé dans la mémoire des Marocains. Abdelmonaïm El Jamaï a participé à plusieurs événements nationaux et a présenté de nombreuses chansons patriotiques.
Aziz El Fadili, Bais Diss s’en va à jamais !
L’acteur marocain Aziz El Fadili s'est éteint le 19 novembre des suites de la Covid. L’acteur marocain était en Hollande pour accompagner son épouse pour des raisons médicales avant d’être touché par le virus. L’humoriste marocain Aziz El Fadili, qui a commencé sa carrière sur les planches aux côté de Tayeb Seddiki, a brillé dans la présentation de la météo et avec son fameux rôle «Bais Diss». La disparition d’Aziz El Fadili a plongé ses enfants et ses fans dans une profonde tristesse.
Fahd Yata, l’intello tire sa révérence à 69 ans
Le monde de la presse nationale a perdu un de ses pionniers. Il s’agit de Fahd Yata qui est décédé le 11 décembre à l'âge de 69 ans. Le directeur et éditorialiste de la Nouvelle tribune a fait ses premiers pas dans le journalisme au côté de son défunt père au journal Al Bayane. Il a également travaillé au magazine «Tijaris», au mensuel «Enjeux» et à la «Vie Economique». Fahd Yata a fondé «La Nouvelle Tribune» en 1995, dont il a assuré avec son épouse la direction. Le journaliste chevronné est titulaire d’un doctorat en relations internationales, d’une maîtrise en droit et d’un diplôme en sciences politiques de l’Université Paris I, Panthéon Sorbonne.
Articles en relations
Société
Société
Lifestyle
Monde