Politique
Hakim Benchamach regrette le « déclin » du PAM
17/03/2021 - 19:31
Ghita IsmailiÀ quelques mois des élections, l’ancien secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM) a appelé "ses sœurs et frères militants" à la "réunification". Dans un message diffusé dans la soirée du 16 mars sur les réseaux sociaux, Hakim Benchamach dit "regretter (…) le déclin" de son parti sur les plans politique et médiatique, dans un "contexte où il existe de nombreuses opportunités pour mener une action alternative".
Depuis son arrivée à la tête du parti en mai 2018 pour succéder à Ilyas El Omari, jusqu’à son remplacement en février 2020 par Abdellatif Ouahbi, Hakim Benchamach n’a jamais réussi à faire l’unanimité au PAM. Le bras de fer opposant ses soutiens à un courant baptisé alors « l’Appel de l’avenir » avait donné lieu à des guerres intestines portées jusqu’en justice.
#نداء الأخوات والإخوة، مناضلات ومناضلي حزب الأصالة والمعاصرة: في ظرفية دقيقة، متسمة بجسامة التحديات التي تواجهها...
Publiée par Hakim Benchamach - حكيم بن شماش sur Mardi 16 mars 2021
Plus d’un an après, l’actuel président de la Chambre des conseillers reconnait sa part de responsabilité dans la crise. "Le regret exprimé dans cet appel ne vise pas à blâmer une partie en particulier dans notre parti, (…) l’autocritique nous amène à comprendre que nous portons une part de responsabilité quant à la situation du parti", assure-t-il.
Il appelle ainsi « tous les cadres et compétences du parti à se mobiliser collectivement » et unifier (s)es rangs ». L’objectif est de pourvoir "occuper des positions avancées dans les échéances politiques et électorales à venir". Et d’ajouter : "il est impératif que nous nous dirigions tous avec dévouement et altruisme vers l'avenir, sans revenir en arrière, tout comme nous devons reporter toutes nos différences, quelles que soient leurs natures, jusqu'à ce que les conditions et le climat appropriés soient fournis pour y répondre au sein des canaux institutionnels du parti".
Dans son message, le secrétaire général du PAM tacle aussi le Parti de la justice et du développement et assure vouloir protéger la démocratie "des dangers de la l'émergence d'un Erdoganisme marocain".
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