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Hossein Tallal, l'icône de l'art contemporain marocain, n'est plus
19/02/2022 - 13:22
Aïcha DebouzaNé dans les années quarante à Chtouka, province d’El Jadida, Hossein Tallal a commencé à peindre avant sa mère, l’immense Chaibia. C’est un autodidacte, tout comme elle, qui réussit à marquer l’histoire de l’art contemporain marocain. Il étudie la ferronnerie pendant six ans dans une école professionnelle à Casablanca et peint pendant ses loisirs.
Il ne le sait toujours pas, mais c’est un peintre accompli par la touche, le travail mais aussi les significations qui se dégagent de ses œuvres. Des amis dont le peintre Ahmed Cherkaoui lui proposent de participer au Salon d’hiver de Marrakech en 1965: il obtient le premier prix. Sa première exposition a lieu en 1967 à Paris après laquelle, il présente partout dans le monde, notamment au Danemark, en Espagne, aux Etats-Unis, etc. Et en 1982, il crée la galerie Alif Ba à Casablanca, lieu où il a résidé tout au long de sa vie.
Dans le milieu des peintres, le rapport de Houcine Tallal à sa mère n’est un secret pour personne. Il l’aime d’une manière unique, passionnée. Son moi de peintre, d’artiste, Tallal l’a jugulé pour se dévouer avec un dévouement démesuré à l’art de sa mère. Fils unique de Chaïbia, Tallal a été à l’origine de l’émergence de la vocation de Chaïbia pour la peinture, puisque c’est en partie grâce à lui qu’elle s’est découverte.
Car qui ne connaît pas l’histoire de Chaïbia avec la peinture? Elle plaît aussi bien aux âmes friandes de sensationnalisme qu’aux personnes sceptiques qui la rappellent pour souligner le cortège folklorique qui accompagne la peinture de l’intéressée. Deux grandes âmes qui ont perdu la vie, mais qui marqueront les esprits de tous les Marocains, à tout jamais.
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