Art & Culture
Influenceuse IA : «sans l’intervention humaine Kenza n’existe pas»
13/02/2024 - 15:41
Khaoula Benhaddou | Omar LouardiDepuis quelques jours, un compte Instagram suscite l’intérêt et la curiosité des internautes. Il s’agit de Kenza Layli, une influenceuse IA, créée le 29 décembre 2023 par l’agence «l’Atelier Digital». Qui est Kenza Layli ? Comment elle a été conçue ? Et quels sont ses objectifs? Interview
Loin des stéréotypes des influenceuses et des créatrices de contenu, Kenza Layli est une influenceuse nouvelle dans son genre.
Avec un visage naturel, un look soigné et un contenu bien étudié, Kenza ambitionne de rayonner sur les marchés marocains et arabes des créatrices de contenu.
Ce n’est pas tout, Kenza se positionne déjà comme une femme forte, indépendante et travailleuse qui souhaite participer au woman empowerment des femmes de son pays.
Qui a créé Kenza Layli ?
Derrière ce personnage fictif se cache une équipe d’une dizaine de jeunes doués, motivés et impliqués pour présenter un produit nouveau et innovant sur le marché marocain.
Chapotée par Meriem Bessa, cette équipe veille sur les petits détails, de la création du contenu en passant par les looks et l’interaction avec les internautes comme l’explique sa fondatrice; "Aujourd’hui, la communauté de Kenza pense que c’est elle qui leur répond en commentaire ou en message. Ce n’est pas elle, c’est en cours… Un chatbot est en train d’être développé pour qu’elle prenne la main sur les réseaux sociaux en arabe, en français et en Darija. En attendant, c’est une équipe de 13 personnes qui travaillent de prêt et de loin sur le compte Kenza et Zina Layli. Ces personnes répondent à fur et à mesure comme elles le peuvent parce qu’on a été assailli de message". Et de conclure "comme j’ai dit, notre volonté première était de laisser Kenza dans l’ombre pour se développer avec le Chatbot et avec les technologies mais la conjoncture nous a obligé de sortir pour dire que c’est la 1ere influenceuse IA crée le 29 décembre 2023. On aurait voulu le faire autrement mais, ce n’est pas grave. C’est les aléas de notre métier. L’essentiel, c’est que Kenza est là et qu’elle se développe pour répondre aux besoins de sa communauté".

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