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Lamine Yamal, Dani Olmo, Fabian Ruiz... les hommes du sacre de l'Espagne à l'Euro-2024
14/07/2024 - 23:39
AFPUnanimement reconnue comme la meilleure équipe du tournoi, l'Espagne doit en grande partie son sacre à l'Euro-2024 à l'explosion de ses deux jeunes pépites Lamine Yamal et Nico Williams, la complémentarité de ses milieux Rodri et Fabian Ruiz et les apparitions décisives de Dani Olmo.
A eux deux, ils ont changé le visage de leur équipe. Les jeunes ailiers, amis en dehors du terrain, ont crevé l'écran en Allemagne en dynamisant le jeu collectif espagnol.
Comme deux ados dans une cour de récré, Yamal, 17 ans, et Williams, 22 ans, ont fait souffler un vent de fraîcheur sur la compétition, avec un cocktail d'insouciance et de pur talent balle au pied.
Insaisissables sur les ailes, ils ont fait vivre un calvaire à leurs adversaires directs, fait peser une menace constante sur les défenses en étant décisifs chacun à leur tour au fil du tournoi, jusqu'en finale, où le gaucher catalan a servi le Basque pour ouvrir le score. Elu meilleur jeune joueur du tournoi, Yamal termine avec 1 but et 4 passes décisives, et Williams 3 buts et 2 passes.
Utilisé au départ comme remplaçant de Pedri, Dani Olmo a été le héros que personne n'attendait, en brillant dans les moments clés.
Passeur sur l'unique but de la rencontre contre l'Albanie (1-0) lors du troisième match de groupe, puis buteur en huitièmes de finale contre la Géorgie (4-1), le milieu offensif a ensuite pris les rênes de son équipe contre l'Allemagne en quarts avec un but et une passe décisive sur le but de la victoire de Mikel Merino à la 119e minute.
Véritable poison entre les lignes, le Catalan a envoyé la Roja en finale en inscrivant le second but en demi-finale face à la France d'un enchaînement de grande classe en pleine surface, symbole de son immense qualité technique, qui fait désormais saliver les plus grands clubs européens.
Mais où serait l'Espagne sans Rodri, brillant organisateur et régulateur, tout aussi déterminant en sélection qu'avec Manchester City où il s'est affirmé comme l'un des meilleurs joueurs du monde.
Toujours propre techniquement et bien aidé par son mètre 90, il a impressionné tout au long de la compétition en dominant systématiquement ses adversaires directs dans les duels, à la récupération, et en étant décisif dans les moments-clés.
Comme face à la Géorgie en huitièmes de finale, où il a demandé à ses coéquipiers de calmer le jeu après avoir concédé l'ouverture du score puis ramené les siens dans la partie d'une frappe puissante aux abords de la surface, l'un de ses nombreux atouts.
Difficile aussi d'imaginer un tel parcours sans un grand Fabian Ruiz, qui a été le maillon essentiel pour faire le lien entre le milieu et l'attaque espagnole, en cherchant toujours à jouer vers l'avant.
Homme du match contre la Croatie (3-0) et auteur d'un but splendide en mode funambule et une passe décisive pour Alvaro Morata, puis étincelant contre la Géorgie en huitièmes (4-1) en répétant la même performance avec un but de la tête puis une offrande pour Nico Williams, le joueur du Paris Saint-Germain a été le parfait complément de Rodri dans l'entrejeu.
Le gaucher, critiqué pour son rendement dans le club parisien, a démontré qu'il pouvait assumer plus de responsabilités offensives lorsqu'il est mis dans les bonnes conditions.
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