Société
Ce qu’il faut savoir sur la variole du singe
02/06/2022 - 17:26
Khaoula BenhaddouLe ministère de la Santé et de la protection sociale a annoncé, ce jeudi 2 juin 2022, avoir détecté le premier cas d’infection par la variole du singe. Il s’agit d’une personne arrivée au Maroc en provenance d'un pays européen. Pour le chercheur en politiques et système de santé cette détection prouve encore une fois l’efficacité de la vigilance et du système de veille mis en place par le Royaume.
Quel traitement suivre ?
Depuis le début du mois de mai, plus de 600 cas d’infections ont été enregistrés en Afrique de l’Ouest, en Europe et en Amérique du Nord.
Cette maladie qui a été éradiquée il y a plus de 50 ans est causée par un virus transmis aux êtres humains par des animaux infectés comme les rongeurs et les écureuils.
À l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement spécifique contre cette maladie comme le souligne Dr Himdi. "Pour la prise en charge médicale, il faut surtout prendre un traitement de confort et de lésions. Généralement, les adultes en bonne santé se rétablissement spontanément et sans aucun problème. Les personnes contaminées doivent être isolées pendant trois semaines pour briser la chaîne de transmission".
En ce qui concerne la vaccination, le spécialiste recommande de vacciner les personnes contacts à risque. "Sur le plan médical, il y a aussi la possibilité de vacciner les personnes contacts à risque et les professionnels de santé qui ont examiné et pris en charge ce patient sans prendre les précautions nécessaires. On peut également vacciner les personnes contacts qui vivent sous le même toit avec la personne testée positive, qui ont échangé avec elle les outils personnels comme les habits la literie ou bien les personnes qui ont eu un contact intime avec la personne infectée", explique le médecin.
Le chercheur en politiques et systèmes de santé précise qu’il n’y a pas de vaccin spécifique contre la variole du singe. "On dispose au niveau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de quelques laboratoires de vaccins de 3e génération plus efficaces avec moins d’effets indésirables contre la variole qui a été complètement éradiquée dans les années 70".
Faut-il renforcer les mesures restrictives ?
Pour Dr Himdi, il est inutile de se précipiter ni de renforcer les mesures. "Pour le moment, il ne faut pas s’inquiéter. C’est un virus qui ne se transmet pas aussi facilement entre les humains. En plus, il donne des symptômes visibles au niveau de la peau ce qui facilite le diagnostic soit pour la personne infectée elle-même ou son pour entourage", conclut le spécialiste qui rappelle l’importance de la vigilance et du respect des mesures barrières pour prévenir la contamination.
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