Société
Don de sang: les réserves sont très faibles au Centre régional de transfusion sanguine de Casablanca-Settat
08/11/2022 - 10:26
Sami Nouaim | Taoufiq MeddahLe sang, cette substance vitale, enregistre une pénurie dans les différents centres de transfusion sanguine du Royaume. A Casablanca, où la demande en sang est très importante, la situation reste très critique. Selon Hind Zejli, cheffe de service de promotion et coordination au Centre régional de transfusion sanguine (CRTS) de Casablanca-Settat, le stock au niveau de la région "n’est pas au beau fixe".
Les stocks de sang des Centres régionaux de transfusion sanguine du Royaume et particulièrement celui de Casablanca, se confrontent à une pénurie critique. Au mois de juin, le Maroc disposait d’un stock sanguin de 4.200 poches. C’est ce qu’avait affirmé Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, lors d’un conseil de gouvernement.
Quelques mois après cette sortie, la situation n’a pas vraiment changé. "Le stock n’est pas au beau fixe", explique Zejli. Casablanca-Settat est une région démographiquement très importante, de ce fait, la demande en sang demeure également très élevée.
Le CRTS de Casablanca à lui seul fait face à une demande de 500 à 600 poches de sang quotidiennement contre 350 à 400 poches par mois demandées dans d'autres régions. Actuellement, le centre casablancais "peine à rassembler 250 à 300 par jours, et ce dans le meilleur des cas", s'inquiète Zejli.
Quant aux raisons qui se tiennent derrière cette situation, Zejli a énuméré plusieurs facteurs dans une interview accordée à SNRTnews. Il s’agit du manque de personnel dans une région où la demande est imposante, d’une certaine appréhension des citoyens marocains, en plus de la pression démographique que connaît la région.
Dans un élan de sensibilisation, Hind Zejli lance un appel aux Marocains en les sollicitant à se rendre massivement aux centres de transfusion sanguine du Royaume pour faire don de leur sang. "C’est un acte hautement citoyen", avance-t-elle. "Si aujourd’hui nous sommes à l’abri, peut-être que demain, c’est nous qui aurons besoin de ce sang".

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