Politique
Evènements de Gdim Izik: "l'Algérie doit s’acquitter de sa responsabilité humanitaire"
07/11/2022 - 17:36
Mohamed BerradaL’année en cours marque le 12e anniversaire de la tragédie ayant survenue dans le camp de Gdim Izik. A cette occasion, la coordination des familles et amis des victimes ont émis un communiqué, appelant l'Algérie à "s’acquitter de sa responsabilité humanitaire".
La date du 8 novembre coïncide avec la commémoration de la tragédie ayant survenue dans le camp de Gdim Izik, qui a été pris en otage par des criminels à la solde du front séparatiste, en faisant 11 morts dans les rangs des Forces auxiliaires, de la Gendarmerie Royale et de la Protection civile. Selon un communiqué de la coordination des familles et amis des victimes, "Il s'agit d'un crime odieux contre l'humanité commis par les membres de la milice du Polisario recueillis sur le territoire algérien. Ainsi, l'Algérie doit s’acquitter de sa responsabilité humanitaire, vu que les auteurs de ce crime ont reçu des entrainements militaires dans les camps de Tindouf et à l'Université de Boumerdes".
Selon la même source, le front séparatiste ne cesse de déformer les faits, "en présentant les détenus qui ont commis des crimes lors de ces événements tragiques comme des prisonniers d'opinion et d'expression", alors qu'ils ont été reconnus coupables dans le cadre d'un procès équitable "qui a rempli toutes les conditions requises par les traités internationaux et les lois marocaines en vigueur, y compris le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Constitution marocaine et le Code de procédure pénale". La même source précise également que l’expertise médicale de ceux qui l'ont acceptée a constaté qu'ils n'avaient pas été soumis à aucune torture, "ce qui prouve une fois de plus que les allégations de la milice du Polisario ne visent qu'à déformer les faits et à dissimuler ses crimes contre nos fils. En d'autres termes, la milice instrumentalise les allégations de la «torture» pour politiser cette affaire et rester impunis".
Compte tenu des développements récents, la coordination déclare, "rendre hommage aux martyrs du camp de Gdim Izik, qui ont été victimes d'un crime odieux et inhumain dans lequel la plupart des droits, demander aux autorités de mobiliser tous les mécanismes judiciaires dans le cadre de l'assistance judiciaire internationale pour traduire en justice et poursuivre tous ceux qui sont soupçonnés d'avoir assassiné (ses) fils, appeler les pouvoirs publics à préserver la mémoire collective des victimes en faisant du 8 novembre une journée de commémoration de leurs sacrifices, réitérer ses demandes aux autorités publiques d'accorder plus d'attention et d'aider les familles des victimes, qui sont les martyrs du devoir national".
Enfin, la coordination regrette également le fait que certains rapports des Nations unies "minent le droit des victimes à la justice et à la réparation, ce qui porte atteinte aux dispositions des conventions internationales et encourage l'impunité". Elle se dit également "surprise par les allégations de "torture" de la part de certains mécanismes des Nations unies à l’encontre des détenus qui ont commis ces crimes, qui visent véritablement à aider ces criminels à bénéficier de l’impunité". Elle renouvelle ainsi son appel aux divers mécanismes de défense des droits de l'homme pour qu'ils reçoivent les familles des victimes pour entendre leurs souffrances, notamment après qu’elles ont déjà adressé des demandes à cet égard.
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