Economie
Hausse des prix: Lekjaa fait le point
16/05/2022 - 17:47
Mohammed FizaziLors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, Fouzi Lekjaa est revenu sur les causes de la hausse des prix et les mesures gouvernementales prises à cet effet.
Lors de sa réponse aux questions des représentants, Lekjaa a rappelé qu’il s’agit d’une crise mondiale qui ne touche pas uniquement le Maroc. Soulignant que ces deux dernières années ont connu une succession de crises qui ont affecté l’économie mondiale, d’abord celle liée la covid-19, puis celle de la guerre en Ukraine.
Et d’ajouter que lors de la crise sanitaire, le monde a connu un arrêt quasi-total des activités et des services pour la première fois dans l’histoire moderne, rappelant que le grand élan de solidarité qu’avait connu le Maroc sous les hautes directives de SM le Roi ont permis d’atténuer la crise, et alors que celle-ci touchait à sa fin, la guerre en Ukraine est venue rendre la situation de l’économie mondiale plus compliquée.
La crise sanitaire avait déjà touché le secteur de la distribution mondiale et des chaînes de ravitaillement, dont plusieurs sociétés ont déclaré faillite, la guerre en Ukraine s'est traduite par la hausse des prix des énergies qui s'est répercuté sur les prix des transports et de la distribution.
Lekjaa signale toutefois que la situation au Maroc reste meilleure que dans d’autres pays. Les prix du carburant ont par exemple bondi de 30% entre février et mai 2022, alors que dans des pays exportateurs comme les Etats-Unis et les Emirats Unis, cette hausse est de 46%.
Lekjaa a précisé aussi que le gouvernement a pris certaines mesures pour pallier la hausse des prix, rappelant que la Caisse de compensation permet de supporter le pouvoir d’achat des citoyens, tout en rappelant que le gouvernement a accordé par exemple 7.32 milliards de dirhams pour éviter la hausse des prix de la farine, et un milliard de dirhams pour le secteur des transports, sans oublier le soutien gouvernemental pour maintenir le prix du gaz butane à 40 dirhams. Il n'a d'ailleurs pas manqué de préciser que si le gouvernement injecte plus d'argent pour pallier la hausse des prix, il devra sacrifier d’autres secteurs comme celui de la sûreté ou des investissements.
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