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L'Ittihad de Tanger: jusqu'où ira la crise?
25/01/2023 - 16:28
Amine OubahaPendant que des clubs comme l’AS FAR, le Wydad, le Raja, le FUS Rabat se battent pour prendre la tête du classement, d’autres baignent dans la zone de turbulence et n’arrivent pas à sortir la tête de l'eau. L’Ittihad de Tanger en est un exemple qui ne laisse personne indifférente quant à situation inquiétante. Crise financière, un mercato raté, arrivée d’un nouveau président en milieu de saison, rien ne va plus pour le club tangérois qui met déjà un pas en deuxième division.
L’IRT se place au rang des équipes qui ont autant déçu par leur piètres résultats. Dans 14 matchs, les Tangérois affichent au compteur 0 victoires, 12 défaites et 2 nuls.
Les statistiques reflètent parfaitement cette situation alarmante que traverse le club du Détroit. Au bout de seulement 6 mois, l’IRT est passé par de nombreux événements qui ont peut être sanctionné son parcours et l’ont mis au bord du gouffre. Les fans, les dirigeants ou encore les suiveurs de la Botola Pro ne s’attendaient pas de voire le club de Tanger, champion du Maroc en 2018, végéter en bas du classement avec des chiffres calamiteux.
Un projet inachevé
En début de saison, l’optimisme était de mise pour toutes les composantes du club, notamment avec l’arrivée de Badou Zaki, homme qui portait un projet visant à construire une équipe composée de jeunes joueurs qui sera compétitive pour les prochaines saisons. A son arrivée Zaki se fixait d’abord l’objectif de ne pas laisser l’équipe tangéroise tomber dans le scénario récurrent : celui de la lutte pour le maintien.
Mais au fil des matchs, les fans ne supportaient plus de voir l’équipe à 0 point, au bout de trois journées disputées. Une série de 5 défaites consécutives a forcé donc le départ de Badou Zaki. Placé comme coach intérimaire, Hakim Daoudi ne réussit pas à propulser ses hommes en haut du tableau. Une mauvaise passe qui a poussé les dirigeants d’amorcer quelques changements et recruter des joueurs vétérans pour sauver les meubles.
Des vétérans à la rescousse
Après l’arrivée de Mohamed Cherkaoui, comme nouveau président du club, qui a d’ailleurs était franc en indiquant qu’il"ne promet rien aux supporters", l’IRT a effectué quelques recrutements de joueurs et un entraîneur expérimentés, comme la signature de Zouheir Laaroubi et Mouhsine Moutouali et Hilal Ettair qui prend la lourde tâche de maintenir les Tangérois dans la classe élite.
"Notre mission est de jouer pour le maintien. C’est difficile mais pas impossible. On doit impérativement changer de visage lors de la phase retour. J’espère bien que le championnat s’arrêtera après notre dernier match contre l’AS FAR pour qu’on puisse bien préparer la manche retour", a-t-il assuré lors de sa première interview accordée à la chaîne de l’IRT.
Peu importe le résultat face à l’AS FAR, la mission restera compliquée, vu les 8 points de différence qui sépare l’équipe tangéroise du Mouloudia d’Oujda (14e avec 10 points).
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