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Ranveer Singh à SNRTnews: les Marocains m’ont émerveillé, être honoré à Marrakech est un rêve que je n’oublierai jamais
13/11/2022 - 16:21
Abderrahim Smougni | Fahd MerrounOn ne peut parler de Ranveer Singh sans parler de l’énergie positive qu’il dégage et de l'ambiance qu’il crée. Aujourd’hui, il est considéré comme le successeur de Shahrukh Khan. En effet, dès son début à Bollywood, Singh savait ce qu’il voulait: atteindre le sommet. Son ascension a commencé depuis son premier film pour devenir l’une des icônes les plus populaires en Indre et même au-delà de ses frontières.
L’acteur indien a joué plusieurs rôles différents, une énième preuve de son unique talent, passant ainsi de la comédie au drama. Pour sa venue au FIFM, Singh est arrivé bien entouré, avec une équipe de 10 personnes, allant de la responsable des relations presse au coiffeur. Présente sur place, une équipe de la SNRTnews a rencontré Ranveer Singh dans l’un des espaces du célèbre palace La Mamounia. Lors de cette rencontre, Singh a pris le temps de répondre aux questions de SNRTnews.
Vous attendiez-vous à cette popularité et hospitalité de la part du public marocain?
Pour être franc, je n’avais aucune idée préconçue de ce que j’allais vivre ici, je ne m’attendais pas à cette chaleur et à cette grande popularité. Je savais, à travers mon amie Melita Toscan Duplantier, que les Marocains aimaient mes films ainsi que la culture indienne et que c’est un peuple cinéphile. Aujourd’hui, j’ai pu vivre cela, et il s’est avéré que ce que j’ai vécu est incomparable avec ce qu’elle m’avait raconté. Donc non, je ne m’attendais pas à cet accueil chaleureux, être honoré à Marrakech m’a procuré une euphorie et une joie particulières.
C’était très étonnant pour moi de voir la réaction du public envers moi, l’accueil, l’amour et l’interaction des gens lors de la journée d’ouverture m’ont fait sentir que mon travail avait de la valeur. J’ai réalisé que mon rôle d’acteur s'incarne aussi dans la création de pont entre les cultures et de répandre la joie et la bonne humeur entre les peuples. L’honneur qui m’a été donné était tel un rêve que je n’oublierai jamais, il restera gravé dans ma mémoire et mon cœur à tout jamais.
Vous avez interagi avec beaucoup d’enthousiasme avec le public lors de votre soirée d’hommage sur la place Jemaa El Fna, comment avez-vous vécu cette expérience?
Ce fut un merveilleux moment pour moi de monter sur la scène de Jemaa El Fna, cette place qui est dédiée à honorer les plus grands noms du monde du 7e art. C’était une soirée très spéciale, recevoir une distinction officielle en présence d’un jury qui comprends Paolo Sorrentino, Vanessa Kirby, Diane Kruger… c’est certes un grand honneur et une grande fierté, mais recevoir l’amour de la foule au cœur de la place Jemaa El Fna, c’était extraordinaire. Un moment de pure fierté, inoubliable et très émouvant pour ma famille et moi-même.
Selon vous, comment s’explique le succès du cinéma indien au Maroc malgré les différences culturelles et géographiques?
Je pense que l’importance que donne le cinéma indien aux couleurs joue un grand rôle dans cela. A Bollywood, l’on dépend beaucoup de la danse et du chant, c’est un cinéma qui sanctifie l’esthétique et présente des images pleines de vie, d’amour, de sentiments et de passion. Je pense que c’est qui fascine les Marocains par le cinéma indien car il existe une certaine similitude entre eux qui est l’amour des couleurs et la joie de vivre.
Est-il vrai que le cinéma indien traverse une crise majeure?
La pandémie de la COVID-19 a eu un impact clair sur l’industrie du divertissement non seulement en Inde mais aussi sur l’ensemble de la science, et l’industrie essaie de se remettre sur pied.
Je ne parlerai pas ici sous un angle purement économique ou académique, mais la pandémie et ce que le monde a vécu durant deux ans d’un confinement total qui a conduit à une asphyxie culturelle a changé toute la scène du divertissement et l’Inde ne fait pas exception.
Vous le savez sûrement, l’émergence des plateformes de streaming a aussi impacté l’attractivité des émissions. En revanche il n’est pas impossible d’être absolument certain et de dire que c’est définitivement positif ou négatif, et je ne pense pas qu’il y ait un équilibre qui tend à dire que la phase post-Covid-19 se caractérise aujourd’hui par une sorte de modération, ni bonne ni mauvaise.
Mais de mon point de vue personnel, il est clair que la situation n’est pas entièrement mauvaise, elle est différente, oui, elle a donné aux plateformes de streaming un horizon de prolifération plus étendu.
En Inde, l’industrie cinématographique tente de s’adapter tant bien que mal à la nouvelle situation créant de nouvelles façons d’afficher, en ramenant le public à regarder des films, en rénovant et en reconfigurant l’infrastructure des salles de cinéma et des théâtres, en adoptant des conceptions post-pandémiques, comme avoir un écran plus grand qui est plus avancé technologiquement que la zone de l’image ou du son.

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