Politique
Akhannouch: "le pouvoir d’achat des Marocains n’a pas été affecté"
20/01/2022 - 01:11
Imane BenichouInvité spécial des deux chaînes d’information publiques Al Aoula et 2M, le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, interviewé par les journalistes Yassine Al Idrissi et Abdellah Tourabi, a déclaré que le pouvoir d’achat des Marocains n’a pas été affecté.
"Certes, le Maroc a connu une inflation modérée, mais il s’agit d’une situation maîtrisable", a-t-il souligné, notant que le niveau de l’inflation au Maroc est estimé à 1,8% en 2021. Un taux qui sera maintenu pour les prévisions de 2022, et qui reste bien faible en comparaison avec le niveau d’inflation aux Etats-Unis qui est de 7%, de 6,7% en Espagne ou de 35% en Turquie, a-t-il ajouté.
Akhannouch a affirmé que les prix de certains biens consommables ont effectivement connu une augmentation. Toutefois, "le citoyen marocain accorde une importance à certaines matières consommables dont les prix sont stables. Il s’agit des légumes, fruits, viandes blanches et rouges et de la farine…", a-t-il poursuivi.
Il a par ailleurs noté que les prix des matières premières s'inscrivent en hausse et que "le prix du baril du pétrole a atteint 88 dollars". "C’est conjoncturel", estime-t-il. Et d’expliquer qu’en effet, cette situation est attribuable à la fermeture de certaines usines dans le monde à cause de la pandémie, se traduisant par une augmentation de la demande et une baisse de l’offre.
"Nous espérons qu'en mois de mars ou avril, les choses se stabiliseront davantage car le pic de la vague actuelle a été atteint dans plusieurs pays. Le Maroc atteindra ce pic dans les semaines prochaines", a-t-il déclaré. Des semaines qu’il a jugé "un peu difficiles".
Le Chef du gouvernement a en outre rappelé que l'Etat s’acquitte de son devoir, en prévoyant une dotation totale de 17 milliards de dirhams au titre de la compensation, précisant que les prix du gaz et du sucre n'ont pas changé. "Sans compensation, le prix d’une bonbonne de gaz allait atteindre cinq à six fois le prix d’achat actuel", a-t-il précisé, ajoutant que le blé a également été subventionné, de sorte que le prix du pain reste stable. Et de conclure que le renchérissement des prix des huiles est lié aux marchés internationaux qui ont enregistré des hausses des prix des matières premières depuis février dernier.
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