Economie
Casablanca: autorisations d'exploitation des cafés et commerces... la Mairie recense
08/03/2022 - 14:39
Imane Benichou | Halima AamirLe Conseil de la ville de Casablanca prendra des mesures pour exhorter les propriétaires de cafés et restaurants à régulariser rapidement leur situation juridique et à obtenir des autorisations d'exploitation.
Malika Mezzour, vice-présidente du Conseil de la ville de Casablanca, chargée de l'économie, a révélé à SNRTnews que le Conseil de la ville se réunira pour examiner comment orienter les propriétaires des cafés et restaurants de Casablanca pour l'obtention des autorisations administratives, ainsi que les mesures qui pourront être prises en concertation avec les autorités en charge des impôts.
La mairie de la capitale économique souhaiterait actuellement connaître le nombre de cafés et restaurants qui se trouvent dans une situation juridique irrégulière, a ainsi fait savoir la vice-présidente. Pour ce, "la commune, par l'intermédiaire de la police administrative, effectuera des patrouilles pour contrôler la disponibilité des autorisations d’exploitation des cafés et restaurants et avertira les propriétaires qui ne les obtiennent pas pour régler leur situation", a poursuivi Mezzour.
Interpellé sur cette situation, Noureddine Harrak, président de l'Association des cafés et des restaurants du Maroc a souligné à SNRTnews que "certains propriétaires de cafés et de restaurants n'ont pas réglé leur situation juridique".
Et de préciser que certains propriétaires disposent d’autorisation d’exploitation du domaine public de l’État, mais pas d’autorisations administratives du café ou restaurant, permettant l’exercice des activités relevant des professions de bouche et de restauration.
"C’est illégal", a commenté Harrak, affirmant que l’association s'est toujours opposée à ces violations de la loi, et a considéré que l’exploitation illégale d’un café ou restaurant relève de l’informel. "Cela va à l’encontre des termes d'une concurrence loyale", a-t-il tonné.
Harrak a par ailleurs souligné que l'association avait auparavant soumis de nombreuses propositions dans ce sens, à savoir la mise en place d'un cahier des charges pour les professionnels et la mise en place d’une loi réglementant le secteur, pour lutter contre l’informel. Et de poursuivre que tous les professionnels doivent se soumettre aux réglementations fixées par les autorités concernées, afin de rompre avec ces violations.
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