Société
Fès: quand les cafés retrouvent l'ambiance ramadanesque
24/04/2022 - 17:00
MAPÀ partir de 21h, différentes classes sociales, jeunes et moins jeunes, femmes et hommes s'y rendent pour passer des moments agréables en famille ou entre amis, avec pour objectif d'échapper à la routine, se relaxer et se débarrasser du stress du quotidien.
Que ce soit dans les quartiers populaires ou huppés, les cafés sont envahis chaque soir par des citoyens pour échanger et rencontrer les amis et les collègues et éventuellement suivre un match de football dans les différents championnats, impliquant les équipes marocaines ou faisant partie d'autres tournois étrangers.
Pour Mohamed Filali et Khalid Cheninou, le café est le seul lieu de rencontre entre amis et familles, ouvert après la rupture du jeûne et la prière des Tarawih. "Après le Ftour, nous pratiquons un peu de marche en famille ou entre amis avant de nous attabler dans un café pour prendre un café ou siroter un thé", a confié Khalid.
Mohammed Loulidi, gérant d'un café à Fès a indiqué que les cafés restent, après la prière des Tarawih, la destination de prédilection pour une grande frange de la population locale, ajoutant que les gens étaient impatients de retrouver cette ambiance ramadanesque, qui leur a manqué pendant les deux dernières années à cause de la crise sanitaire.
Pendant le mois de Ramadan, l'activité dans les cafés se limite aux quelques heures suivant la rupture du jeûne, a souligné Loulidi, indiquant que les affaires sont bonnes par rapport aux Ramadans des deux précédentes années, au cours desquels les cafés ont été obligés de garder le rideau fermé dans le cadre des restrictions décidées par les autorités pour endiguer la propagation du Covid19. Ces sorties familiales nocturnes sont au goût des petits enfants qui ne ratent pas l'occasion d'être de la partie. "J'adore accompagner ma mère et mes frères au café après le Ftour", a dit la petite Sarah, qui accompagnait sa famille.
Durant ce mois béni, les cafés et leurs terrasses ont retrouvé leurs clients pour le grand bonheur des cafetiers qui ne souhaitent plus revivre la situation des deux dernières années, durant lesquelles les citoyens ont déserté, à contre coeur, ces espaces de sociabilité.
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