Les premiers JO de l'esport, repoussés à 2027, se tiendront à Ryad

"Le parcours" jusqu'à cette nouvelle compétition, confiée en juillet dernier à l'Arabie Saoudite jusqu'en 2037 par le CIO, "commencera dès cette année" avec de premières épreuves, a précisé l'instance olympique dans un communiqué.

Désireux depuis plusieurs années d'intégrer les sports électroniques à l'univers olympique, le CIO avait décidé juste avant les JO de Paris 2024 de lancer un événement totalement distinct des Jeux classiques, ni au même endroit ni au même moment.

Il avait pour cela conclu un partenariat pour douze ans avec le comité national olympique saoudien, qui doit accueillir les futurs JO de l'esport jusqu'en 2037, selon une périodicité qui reste à définir.

Mais adapter l'esport aux principes olympiques - constitution d'équipes nationales, négociations avec les éditeurs de jeux, respect de la "non-violence" rappelée par le président du CIO Thomas Bach - s'avère une tâche complexe et les rumeurs de report se multipliaient ces derniers temps.

Après une rencontre dimanche Ryad entre le patron de l'olympisme, le prince héritier Mohammed ben Salmane et le ministre saoudien des Sports, CIO et Arabie Saoudite ont décidé d'une "feuille de route" vers cette nouvelle épreuve, a expliqué Thomas Bach.

L'instance olympique a par ailleurs noué un partenariat avec l'Esports World Cup Foundation (EWCF), qui "apportera son expertise en matière de sélection des jeux, de structure des tournois et d'engagement de l'écosystème", ce qui permettra notamment "d'établir des principes de qualification" pour ces futurs Jeux, selon le CIO.