Politique
Turquie, nucléaire et Afrique, ces accords ratifiés au parlement
09/02/2021 - 20:15
SNRTnews | MAPLa Chambre des représentants a adopté, lundi 8 février 2021 à l’unanimité, cinq accords internationaux, deux bilatéraux avec la Turquie et les États-Unis d’Amérique et trois multilatéraux portant sur l’interdiction des armes nucléaires, la sécurité routière et la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures.
Accords bilatéraux
Parmi ces accords bilatéraux, il a été question du projet de loi n°54.20 portant approbation de l’accord portant amendement de la convention de libre-échange entre le Royaume du Maroc et la République de Turquie fait à Rabat le 24 août 2020. Cet accord, impose des droits de douane, pour une période de cinq ans, sur les produits industriels d’origine turque et inscrits à l’annexe I de cet accord, pour atteindre 90% de la valeur des produits provenant du “pays le plus favorisé” en vigueur.
Le deuxième accord concerne le projet de loi n°59.20 portant approbation de l’accord relatif aux immunités et privilèges entre le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, fait à Rabat le 1er septembre 2020. Ce texte vise à consolider la protection dont bénéficient les consulats des deux parties vis-à-vis de l’autre partie, en clarifiant les immunités dont bénéficient les membres de la mission diplomatique et les membres de leur famille.
Accords multilatéraux
Concernant les accords multilatéraux, il a été question du projet de loi n°08.20 portant approbation du Traité sur la zone exempte d’armes nucléaires en Afrique (Traité de Pelindaba), signé au Caire le 11 avril 1996. Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’engagement du Royaume du Maroc à l’égard d’une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies en la matière, en date du 11 décembre 1975, à travers un traité international conclu sous les auspices des Nations Unies de ne pas fabriquer ou acquérir le contrôle des armes nucléaires.
Le deuxième accord concerne le projet de loi n°45.20 portant approbation de la Charte africaine sur la sécurité routière, adoptée à Addis-Abeba, le 31 janvier 2016. Cette charte vise à mettre en place des politiques d’amélioration de la sécurité routière en Afrique, à développer des politiques nationales globales de sécurité routière, à accélérer la mise en œuvre des programmes nationaux, régionaux et continentaux et à contribuer à la coordination des efforts de sécurité routière au niveau du continent.
Cette charte entend, également, améliorer la coordination entre les partenaires au développement dans ce domaine, appuyer la participation du secteur privé, de la société civile, des organisations non gouvernementales et des institutions parlementaires aux questions de sécurité routière. Elle renforcer la compatibilité et l’harmonie entre les processus de collecte, de traitement et de diffusion des données sur la sécurité routière.
Le dernier accord concerne le projet de loi n°60.20 portant approbation des statuts de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures, faits à Pékin le 29 juin 2015. Cette banque est une institution financière multilatérale dont le siège est à Pékin.
Coopérations
Elle vise à promouvoir le développement économique durable, à créer la richesse, à améliorer la liaison entre les infrastructures dans les secteurs productifs et à encourager l’investissement privé dans les projets d’entreprises et les activités qui contribuent au développement économique de la région, notamment en ce qui concerne les infrastructures. Le Maroc deviendra membre de cette banque une fois ses documents d’adhésion déposés.
S’exprimant sur ces accords, la ministre déléguée chargée des Marocains résidant à l’étranger, Nouzha El Ouafi a souligné que « ces textes s’inscrivent dans le cadre de la dynamique permanente que connait la diplomatie marocaine, visant à élargir les partenariats du Royaume, à diversifier ses domaines de coopération et à poursuivre son ouverture aux différentes régions du monde, de manière à consolider son positionnement aux niveaux continental, international et régional ».
La ministre a également expliqué que le Maroc est devenu, ces dernières années, un acteur majeur dans le processus de partenariat stratégique Asie-Afrique, ainsi qu’au niveau régional et international multilatéral.
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