Climat des affaires: Mohcine Jazouli insiste sur la lutte contre la corruption

Lors de l'ouverture des travaux de la Conférence nationale sur le climat des affaires tenue ce mercredi 15 mars, sous le thème "Une nouvelle génération de réformes", Jazouli a présenté les piliers de l'amélioration du climat des affaires, soulignant, à cet égard, que le gouvernement n'a pas négligé le rôle de l'intégrité et de la prévention contre la corruption.

Ajoutant que l'amélioration du climat des affaires était un levier nécessaire pour donner une impulsion à l'investissement privé. Il a également souligné l'importance d'améliorer la rentabilité des investissements.

Il a expliqué que la rentabilité ne pouvait pas être le seul critère de mesure de la production d'investissement. La prise en compte de la responsabilité économique, sociale et environnementale s'impose.

Le ministre a également présenté la stratégie visant à mobiliser des investissements dans la limite de 550 milliards de dirhams entre 2023 et 2026, ce qui aiderait à créer 500.000 emplois au cours de cette période, soulignant l'importance de l'alliance entre les secteurs public et privé, les banques et les domaines territoriaux pour atteindre ces objectifs.

Il a souligné que l'investissement productif devait contribuer au financement de l'État social, à la création de valeur ajoutée et à la création d'emplois de qualité. Et d'affirmer que pour faire émerger une nouvelle génération d'entrepreneurs et d'investisseurs, le gouvernement avait élaboré une feuille de route en coordination avec ses partenaires, en se basant sur les orientations royales et les conclusions clés du nouveau modèle de développement.

Le ministre a par ailleurs exposé le plan d'action qui repose sur quatre piliers et dix priorités, soulignant que le premier pilier vise à faciliter l'activité entrepreneuriale et l'investissement. Et ce, en activant toutes les dispositions de la nouvelle charte d'investissement, en créant des entreprises en ligne et en améliorant l'accès aux marchés publics, en particulier pour les très petites entreprises et les petites et moyennes entreprises, en réduisant les délais de traitement, en accélérant la numérisation des procédures administratives et en créant un observatoire de l'investissement et du climat des affaires.

Ajoutant que le deuxième pilier vise à renforcer la compétitivité nationale en mobilisant des financements, en améliorant l'accès aux énergies renouvelables et en réduisant les émissions de carbone de l'industrie, ce qui renforcera la position du Maroc en tant qu'acteur énergétique sur la scène mondiale, en précisant la vision concernant l'immobilier durable et en renforçant la compétitivité logistique.

Quant au troisième pilier, il consiste à développer un environnement favorable à l'entrepreneuriat et à l'innovation, en développant des mécanismes de soutien pour les très petites, petites et moyennes entreprises ainsi que les startups. En plus de l'encourageant de l'innovation, la recherche et le développement ainsi que la culture entrepreneuriale chez les jeunes, tout en renforçant l'offre de formation et la performance du capital humain pour consolider les acquis.

S'agissant du quatrième pilier, il porte sur le renforcement de l'éthique, de l'intégrité et de la prévention de la corruption, un pilier qui, selon le ministre, témoigne de la volonté du gouvernement de ne pas négliger cet aspect important dans la nouvelle génération de réformes.