Grèves des enseignants : les parents d'élèves craignent une année blanche

En outre, la Fédération demande une intervention immédiate pour résoudre ce problème, car il est "inconcevable que les étudiants du baccalauréat restent pris en otage par ces discussions sans résultat". Akkouri a souligné que les élèves en deuxième année de baccalauréat doivent suivre un programme d'études spécifique à terminer avant le mois de mai en raison du délai fixé par les instituts et universités pour la soumission des candidatures.

Il a également insisté sur le fait que si les élèves ne terminent pas leur programme d'études annuel, le diplôme de baccalauréat qu'ils obtiendraient n'aurait pas de valeur au niveau international. Il demande une intervention urgente et des progrès dans le dialogue, car jusqu'à présent, aucune solution efficace n'a été trouvée pour reprendre les études.

Akkouri a également souligné l'importance de poursuivre le dialogue parallèlement aux discussions entre les syndicats les plus représentatifs et le comité formé par la présidence du gouvernement, sans nécessiter l'arrêt des études.

Rappelons que le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a annoncé lors d'une réunion avec les leaders de la majorité le lundi 13 novembre à Rabat, la formation d'un comité entre le gouvernement et les syndicats afin de discuter du statut unifié. Il a déclaré que le comité, dirigé par le ministre de l'Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, et le ministre de l'Emploi et de l'Intégration économique, Younes Sekkouri, et le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, dialoguera avec les enseignants après leur retour en classe.